"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le narrateur, Vania, est écrivain et vit petitement, malgré son premier succès. Il est amoureux de Natacha, la fille de ses parents adoptifs, mais celle-ci s'amourache du fils d'un prince, Aliocha. Natacha quitte même ses parents pour vivre pleinement son amour. Son père s'oppose à cet amour car le prince, père d'Aliocha, homme égoïste, vaniteux, ingrat et qui ne pense qu'à l'argent, a intenté un procès contre lui, alors qu'il est un homme honnête. le prince fait tout lui aussi pour empêcher ce mariage. Vania est bon et tente de soulager Natacha comme il le peut quand celle-ci se voit délaissée petit à petit par son prince, ne délaisse pas ses parents adoptifs et en plus s'occupe de Nelly, une petite miséreuse qui est venue se réfugier chez lui... Il court ainsi de l'un à l'autre pour apporter un peu de réconfort. Il apparaît très naïf et ne perçoit pas toujours de suite la dure réalité de la vie. Un roman passionnant.
Sublime et inquiétant, à lire et relire absolument.
L'inéluctable conduite de la misère vers l'enfer, l'enfer du crime, l'enfer de la souffrance d'un amour qui ne peut vivre ses joies, l'enfer d'une société qui vous ferme les portes parce que vous êtes pauvre et où toutes les mesquineries se font jour pour mieux enfoncer un être pourtant intelligent, sensible et qui ne dérogerait pas à la grandeur de l'humanité si une main tendue et forte lui permettait de mettre le pied à l'étrier de l'aventure de la vie. Raskolnikov dans sa déchéance nous conduit à une méditation sur la condition humaine et à nous interroger sur l'horreur d'une société qui fait de l'argent son credo. Le monde, depuis la sortie de ce roman du 19ème siècle a-t-il vraiment changé ? Malheureusement, pour nous il reste toujours d'actualité et rejoint l'universalité de la condition humaine.
J'ai découvert ce que le mot "Littérature" voulait dire. Dostoïevski manie des mots exigeants avec une habileté et une maîtrise parfaite qui procure une lecture extrêmement plaisante et j'ai senti rapidement que je touchais peut-être à un sommet de l'écriture.
L'histoire nous fait vivre les différentes phases de l'esprit de Raskolnikov après son crime. Il passe par le mal-être, la médiocrité, la fuite puis la colère, l'orgueil presque la rédemption, mais jamais par la culpabilité. Se basant sur sa théorie des êtres exceptionnels, qui par leur destin, sont placés au dessus des lois, il gamberge et modifie son comportement tout au long du chemin qui le mène à son châtiment.
Roman psychologique sur la nature humaine, "Crime et châtiment" se doit d'être lu pour la qualité de sa plume, mais le manque de péripéties et la lenteur des évènements, m'empêche de l'élever au rang de chef d'oeuvre.
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