A l’occasion de la sortie de Ceux qui me touchent (paru chez Bamboo – Grand Angle), nous avons eu la chance de rencontrer Laurent Bonneau, qui signe cet album avec le scénariste Damien Marie. Près de dix ans après Ceux qui me restent (toujours chez Bamboo – Grand Angle), les deux hommes se retrouvent pour donc pour une nouvelle BD particulièrement attendue. S’appuyant sur leur expérience personnelle, ils y décrivent avec une infinie justesse une relation père-fille, tout en abordant des sujets intimes, sociaux ou artistiques qui en font une œuvre aussi terriblement actuelle qu’universelle.
C’est une lecture qui vous accompagne bien après avoir refermé ce roman graphique, tant sa puissance pousse le lecteur à de multiples réflexions sur lui-même comme sur notre société. Le talent des deux auteurs, c’est que ces questionnements sont ouverts et jamais dictés : le rythme du récit, sa pudeur et sa finesse sont absolument remarquables et méritaient bien un entretien approfondi avec celui qui, bien plus qu’un dessinateur, agit comme un véritable metteur en scène. Après avoir lu l’entretien, nous vous offrons la possibilité de recevoir des exemplaires de Ceux qui me touchent, une bande dessinée que, vous l’aurez compris, nous vous recommandons absolument.
Entretien avec Laurent Bonneau pour Ceux qui me touchent : « J’essaie de changer de technique à chaque album »
- Comment est né Ceux qui me touchent ? Ce projet fait forcément écho à Ceux qui me restent, votre collaboration précédente avec Damien Marie.
Ceux qui me restent était le fruit d’une rencontre « organisée » par l’éditeur, avec Damien Marie qui avait déjà écrit le scénario. Nous nous sommes vraiment découverts à l’époque, avec énormément de confiance et de liberté. Une fois l’album fini, nous savions que nous retravaillerions ensemble. Sa fille est née quasiment en même temps que la BD et quelques années plus tard, j’ai moi-même eu une fille. Un jour, au téléphone, on s’est dit que peut-être on se retrouverait autour de ce sujet, la relation père-fille…
Il n’y avait rien de précis mais il y a deux ans, il m’a envoyé le scénario de Ceux qui me touchent – qui à l’époque s’appelait Le Processus de création – qu’il avait écrit en pensant à moi, avant même de l’envoyer à l’éditeur. Donc si Ceux qui me restent a été une rencontre orchestrée, cette fois-ci avec Ceux qui me touchent c’était une évidence entre nous deux. Dès la lecture, j’avais les images en tête. Et avec Bamboo-Grand Angle, cela s’est passé très facilement car il y a une vraie relation de confiance.
Quand je me lance dans un projet, je fais toujours les premières planches en guise de test, pour savoir où je vais, montrer à l’éditeur et au scénariste mes envies et voir si cela correspond ou pas. J’aime me renouveler d’un album à l’autre – j’en sors en moyenne un par an, seul ou en collaboration - et j’essaie de changer de technique à chaque fois. C’est une motivation personnelle, pour ne pas me redire, mais aussi me rapprocher de ce que je veux faire passer du récit, au niveau de l’ambiance comme des émotions. A travers la lecture, c’est ce style sombre et assez simple qui m’est venu, avec un trait plutôt jeté. Nous y avons mêlé nos deux vies : il y a mis beaucoup de lui-même et de la relation avec sa fille, avec plein d’anecdotes réelles (la maraude de l’Armée du Salut, l’abattoir, etc.). Et de mon côté je me le suis approprié en y mettant de ma vie : c’est chez moi, c’est ma femme, ma fille qui sont dessinées… Ce n’est pas autobiographique mais c’est très personnel de notre part à tous les deux. Nous sommes deux personnes différentes qu’à l’époque de Ceux qui me restent, nous nous connaissons davantage, et il y a aussi plus d’exigence envers nous-mêmes, pour lui comme pour moi. Cela nous rend un peu plus pointilleux, ce qui est très positif car jusqu’à la fin, on retouchait pour être au plus proche de ce qu’on voulait faire. Damien a tendance à dire que nous étions deux narrateurs là-dessus, c’est comme ça qu’il le voit.
- Concrètement, comment s’organisaient vos échanges ?
Damien m’envoie le récit uniquement avec les dialogues, un peu comme une pièce de théâtre, sans pagination. Bien sûr, il m’indique les éléments nécessaires, mais il me laisse libre de la mise en scène et de la mise en page. C’est ce j’adore dans la BD : ne pas dessiner uniquement, mais réfléchir à comment amener les choses, étirer le temps, comme au cinéma.
Quand je travaille avec des scénaristes, c’est convenu dès le départ. Avec Jim, pour L’étreinte, le processus avait été encore plus expérimental car j’avais dessiné la BD avant même qu’il y ait une histoire. Je faisais des planches, il ajoutait des dialogues et on ne savait pas exactement où on allait. Pour Les brûlures, Zidrou, qui est d’une école un peu plus « classique », avait tout découpé dans le scénario : il y aura 54 planches, planche 1 avec 4 cases, case 1 avec contre-plongée, etc. Mais ça, je ne sais pas faire… et je n’aime pas faire. Donc dès le départ, je lui ai dit qu’en lisant son scénario, je voyais le double de planches et à l’arrivée, l’album en fait 120. Il était d’accord avec ça, et moi je n’ai rien touché au niveau des dialogues. Je crois simplement que cela fait partie de mon travail de ne pas me contenter de dessiner mais d’instaurer un temps, des ellipses, et d’amener de la contemplation par les personnages.
- Vous l’avez dit, cet album est ancré dans le réel et dans vos réalités même s’il y a une part de fiction. Mais on flirte aussi avec une ambiance quasi-fantastique par moments…
Oui, c’est vrai, et c’était dans son récit dès le départ. C’est très fort, d’ailleurs. Le travail de Damien est admirable à tous points de vue, et il arrive notamment à faire vivre plein d’histoires en une. Il y a le fil conducteur avec ce personnage et sa fille, mais autour de cela gravitent plusieurs questionnements. De nombreux sujets contemporains sont abordés et cela nous amène quasiment à passer d’un genre à un autre. Il y a donc du social, parfois du semi-fantastique et de temps en temps presque de la comédie.
- Comment avez-vous fait pour orchestrer tout cela ?
Ce n’était pas si évident, et je crois que l’utilisation de la couleur est venue pour cette raison. J’ai un rapport intuitif à la construction d’un ouvrage, je vais vite et c’est souvent le premier jet que je garde. D’ailleurs, depuis que j’ai des enfants, j’ai appris à être encore plus efficace !
Je n’intellectualise pas au départ : je me lance et après coup, je me demande pourquoi j’ai fait ceci ou cela. La couleur, je ne l’avais pas intellectualisée : elle n’est pas réaliste mais fonctionne sur le principe d’une teinte colorée par ambiance. C’est donc presque un élément narratif et c’est justement cela qui m’a aidé à m’y retrouver dans les différents « genres » que j’évoquais. A la première lecture du scénario, ce n’était pas évident pour moi de faire passer tout cela de façon fluide et compréhensible, tout en faisant en sorte que ce soit agréable à dessiner. Et je crois que la couleur est devenue la réponse à cette problématique.
- Ce qui est un donc un repère pour nous, lecteurs, l’était aussi pour vous dans le dessin ?
Oui, absolument. A l’arrivée, il y a 4 couleurs seulement : jaune, orange, turquoise et rose. Elles permettent de créer des ellipses et aident tout simplement à raconter.
- Quelle a été votre technique de travail sur ce projet ?
Concrètement, c’est un trait au Bic noir, de l’encre de Chine et une encre colorée jaune. En fait, toutes les planches originales de l’album ont été faites comme la couverture, en noir et jaune. Après, en fonction de la séquence, j’ai changé ce jaune en orange, en turquoise ou en rose. Je l’ai fait en sachant que je pourrais le changer, mais cela me laissait de la liberté.
J’avance par paquets de 10-15 planches. Je les scanne et je sais déjà ce que je vais faire. Dans toutes mes BD, j’ai besoin de m’imposer un cadre et des contraintes, mais au sein desquelles j’ai une liberté.
« Parler d’une société
qui est dans le déni de ses culpabilités »
- Nous aimerions revenir sur les nombreux thèmes que vous évoquiez. Il y a évidemment la relation père-fille, mais aussi la précarité, la question du couple ou encore la condition animale et la création artistique. Comment fait-on pour que cela reste aussi fluide ?
Je ne saurais pas répondre totalement, c’est vraiment la magie de Damien. Quand je travaille avec quelqu’un, c’est que quelque chose nous relie. Avec Damien, il y a la relation père-fille, mais aussi la sensibilité des individus, la confusion mentale du personnage principal… Cela dit, je serais incapable de faire ce qu’il fait.
Quand je fais un ouvrage personnel, il est pleinement autobiographique. C’est de l’introspection, sans début ni fin. C’est le cas de L’Essentiel qui est sur ma femme et mes enfants ou Le Regard d’un père qui est sur mon propre père. Damien, lui, s’inspire de son expérience personnelle mais donne vie à plein de personnages différents. Tous ont un phrasé ou un vécu différents et à mes yeux, ils vivent avant même que je les mette en scène. Ce n’est pas évident : il y a des scénaristes dont on sent la présence derrière les personnages, parce qu’ils essaient de faire passer ses idées. Damien m’a expliqué qu’il voulait parler d’une société qui est dans le déni de ses culpabilités : sur la production de chair animale, la détresse des personnes démunies ou encore la marchandisation des formes d’art. Il arrive à l’aborder tout cela de manière très juste car ce personnage ne porte pas de jugement. Il n’affirme jamais qu’une chose « est mal », même quand il travaille à l’abattoir. Ce n’est jamais frontal : il nous met simplement face à cette réalité.
- Votre album n’est pas ouvertement « militant », mais il y a évidemment un propos. Il a un côté révolutionnaire, en tout cas au sens d’une révolution intérieure, avec une dénonciation de l’enfermement de l’individu dans un rôle qu’on lui impose…
Oui, je rejoins cette idée et c’est tout le questionnement de Fabien, le personnage principal. Comment reprendre sa vie en main ? Mais hier, quelqu’un me faisait aussi remarquer que la BD aborde aussi le thème de l’amitié, de la solidarité, de l’amour de la vie. Cela donne de l’espoir et vient presque en contre-pied.
- Malgré une certaine noirceur, il était important pour vous de garder cet espoir, un peu de lumière qui vient notamment du regard qui est celui de la petite fille ?
L’ensemble tient grâce à cela, les deux aspects se renforcent mutuellement. La prise de conscience écologique ne se « démocratise » qu’aujourd’hui en France, alors que cela fait 50 ans qu’on sait les choses. Aujourd’hui, personne, quel que soit son niveau de culture ou d’accès aux médias, ne peut dire qu’il n’a pas entendu parler du réchauffement climatique. Et cette prise de conscience est là non pas tant pour aujourd’hui que pour nos enfants. La BD évoque cela sans pour autant montrer du doigt : si ce père essaie de remettre sa vie en question, c’est aussi parce qu’il a une petite fille.
- Une remise en question dans le récit qu’il faut projeter sur l’ensemble de la société ?
Chacun s’appropriera le récit et en fera ce qu’il souhaite ou ce qu’il peut. Ce qui arrive au personnage est tout de même assez rare car il est directement confronté à cette réalité. Quand il va travailler, il voit ce que le monde nous cache, tout comme la pauvreté qu’il observe en se rendant dans la maraude. Il y a toute une partie de la société qui ne voit jamais tout cela – ou ne veut pas le voir.
- Malgré tout cela, la BD a-t-elle été agréable à faire pour vous ?
Oui, car j’ai toujours besoin que cela le soit. C’est une passion avant d’être un métier, et c’est ma vie. J’ai pris beaucoup de plaisir à dessiner ma fille ou mon ami d’enfance, et pour d’autres passages j’ai vu cela comme un exercice de style. En ce qui concerne l’abattoir, j’ai regardé beaucoup de reportages et là, oui… cela plombe un peu, mais c’était nécessaire pour la BD. Il faut se rendre compte car c’est exactement ce que fait le personnage. Je n’ai pas pu visiter d’abattoirs, mais Damien si. Dans le cadre de son travail, il en avait visité un, de l’arrivée de l’animal jusqu’à la sortie en barquettes. C’est pour cela que c’est aussi bien écrit d’un point de vue sensoriel : il se souvient des odeurs, du froid… Ici, on n’est pas dans le reportage, les images ne sont pas crues et les mots suffisent. D’ailleurs, je ne dessine pas tant que ça l’abattoir, on en voit des morceaux, un bout de cochon, une main… C’est un parti-pris : pour moi les mots étaient tellement forts que parfois, il suffit de montrer une main.
- Il y a beaucoup de pudeur justement, dans votre dessin, y compris dans la description de la pauvreté, sans surenchère.
Nous voulions éviter cela, effectivement. C’est ma façon d’aborder les choses : même quand je me dévoile dans un ouvrage autobiographique, j’essaie de le faire avec pudeur par respect pour l’autre et pour moi-même. Les mots de Damien étaient suffisants : par exemple, quand il revient de la maraude, avec les plans sur son visage, on a tout. On n’est pas obligé de montrer de manière crue, cela serait de la redite et cela aurait moins d’impact.
A la lecture du scénario, pour la partie sur l’abattoir et même si je savais déjà tout cela, les images qui me sont venues à l’esprit sont celles de camps de concentration. Un journaliste m’a d’ailleurs parlé d’un film coréen qui faisait directement le lien entre la production de chair animale et les camps de concentration, mais je n’ai pas vu ce film [NDLR : il s’agit de « Okja », de Bong Joon Ho]. Je n’ai pas voulu faire ce lien de façon évidente, mais j’y pensais en le dessinant. Les cochons ont beau avoir été élevés en label rouge, bio ou pas, ils sont tous tués de la même manière. C’est un couloir de la mort et c’est ce que nous fait savoir ce personnage. Si on s’arrête pour y réfléchir, on se dit que c’est horrible, mais la BD ne nous le dit pas frontalement. L’idée n’est pas de faire culpabiliser, les médias et certains politiques le font suffisamment ! Et je crois que les choses n’avancent pas si on fait culpabiliser.
J’ai des amis qui sont anxieux ou souffrent de « solastalgie » [NDLR : la solastalgie est un terme inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht, décrivant un sentiment de détresse et d'angoisse face aux transformations négatives et bouleversements de l'environnement.]. Cela ne les fait pas avancer pour autant. Il vaut mieux être dans la prise de conscience, qui est l’une des forces de récit, et ensuite chacun en fera ce qu’il veut.
- La grille de lecture sur la pauvreté est la même, non ? On n’est pas « coupable » individuellement, mais il y a bien une responsabilité collective…
Exactement. Et ce qui est soulevé ici, c’est que s’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait. Disons que c’est possible… On verra !
- Pour finir, nous aimerions vous interroger sur vos influences en BD, mais pas seulement. On sait que le cinéma est essentiel pour vous aussi…
En matière de cinéma, j’aime énormément le travail de Gaspar Noé qui m’a fortement marqué. Parfois, ce sont des films précis, comme le Gerry de Gus Van Sant ou les films de Carlos Reygadas. En BD, je parlerais de Dave McKean, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert ou encore Katsuhiro Ōtomo. Tout cela est très différent mais je m’en suis beaucoup nourri.
La musique m’inspire aussi car j’en écoute en dessinant. Sur l’album précédent, j’ai écouté beaucoup de rap français, et curieusement à l’arrivée il est écrit avec beaucoup de rimes. Le dernier album que j’ai écouté est celui de Rone, qui fait de l’électro, mais en version polyphonique. A chaque fois, cela marque un moment de ma vie : je sais très bien avec quelle musique j’ai fait telle ou telle BD, et cela joue sur mon état d’esprit comme sur ma technique. J’ai fait une BD sur Laurent Garnier [NDLR : Rêves syncopés (Dargaud, 2013), consacrée au DJ et compositeur de musiques électroniques] et j’ai écouté beaucoup de techno pendant un an en le suivant un peu partout. Cela a joué sur la technique, qui était plus lâchée, plus vive. Et quand j’ai fini une BD, je change complètement pour la suivante !
- Votre prochain projet, justement ?
Ce sera en octobre 2024 chez Futuropolis, avec Alain Bujak. Cela s’appellera Le bruit de l’eau, et il y a une cinquantaine de pages qui sont faites. C’est une BD-reportage, nous sommes partis tous les deux dans la Vallée de la Roya, dans l’arrière-pays niçois. Il y a déjà eu une BD d’Edmond Baudoin et Troubs, intitulée Humains - la Roya est un fleuve, mais eux avaient uniquement abordé la question des migrants car c’est un lieu de passage. Dans notre cas, le thème sera celui de l’eau et de la tempête. C’est donc une BD très différente de Ceux qui me touchent, mais qui reste dans mon cheminement personnel, car on est sur une question écologique et ancrée dans le réel, avec des renouvellements graphiques. Je suis en plein dedans !
Propos recueillis par Nicolas Zwirn
On aime, on vous fait gagner Ceux qui me touchent, de Damien Marie et Laurent Bonneau !
Tentez votre chance pour gagner des exemplaires de l’album Ceux qui me touchent, de Damien Marie et Laurent Bonneau (éditions Bamboo – Grand Angle).
Pour participer, dites-nous ce qui vous a marqué dans l'interview ci-dessus.
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Bravo aux gagnants ! Vous recevrez votre album dans les tous prochains jours :
Nathalie Palayret ; unebalancoirepourlesetoiles ; Adrielle ; Pilly ; Chantal Lafon ; Miss Wonder ; Calimero29 ; Serial Lecteur Nyctalope ; Mireille B ; Géland Charline
Tout donne envie de lire cette BD, il y a beaucoup de choses à apprendre sur tout sur la société en priori
Bonjour, parce que je ne suis pas trop habituée à lire des BD et que la couverture est si belle et pour cette phrase optimiste : "Et ce qui est soulevé ici, c’est que s’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait. Disons que c’est possible… On verra !".
Les thèmes abordés dans cette BD ancrée dans le réel avec une part de fiction me tentent pas mal ainsi que l'aspect graphique de celle-ci !
J'aime l'idée qu'une BD aborde des sujets de société sans être didactique et en faisant une place à la dimension fantastique.
Je suis curieuse de découvrir la technique utilisée pour les illustrations : le bic et l"encre de chine, c'est très original et novateur.
J'ai aussi envie de partager cette lecture avec mes élèves de CM2. MERCI
Bonjour déjà la 1ère de couverture SUPERBE avec ce cerf. Ensuite c'est l'échange père fille qui fait écho, car mon père a su m'ouvrir à la culture, au monde, à la réflexion, tellement de discussions.
Bonjour, c'est d'abord l'image sur fond jaune avec le cerf et l'homme qui a attiré mon oeil vers l'article, car je l'ai trouvé très belle et lumineuse. Ensuite, le thème de la relation père-fille m'a donné envie d'aller plus loin dans la lecture de l'interview, car ce sujet me parle étant maman de deux adolescents avec qui le dialogue est parfois difficile. C'est la relation qui est la plus importante et vitale pour moi et tout ce qui me permet d'y réfléchir, d'avancer a de la valeur. Par ailleurs, ce qui m'a marqué dans l'interview c'est l'utilisation des couleurs en lien avec le scénario, ce choix de couleur principale qui change en fonction du sujet abordé.
Merci pour ce concours !
Je tente ma chance ! Quels traits... Je trouve cette bande dessinée très esthétique, avec sa teinte orangée/jaune quasi omniprésente. Et les thématiques abordées portant sur la relation père-fille et la tentative de reprise en main de sa vie me parlent beaucoup. Quand on a un enfant, on veut ce qu'il y a de mieux pour lui, mais aussi pour nous, afin de pouvoir lui montrer et lui donner la meilleure version de nous-même...
Fan de BD, je souhaite découvrir cette oeuvre pleine d'imagination + relation père/fille ;)
Je participe volontiers, j'aime tellement ce qui se dégage de ces dessins.
Bonjour
Très envie de découvrir cet auteur...
Je ne connais pas les deux auteurs et c'est déjà une excellente raison pour avoir envie de lire cette BD. Ce qui m'attire également, ce sont les sujets traités, en particulier la relation père-fille et le déni de responsabilité de la société sans être dans une démarche accusatrice mais essentiellement de prise de conscience.
Bonsoir. Ne connaissant pas cet auteur j'ai lu avec attention l'interview.
Les thèmes abordés comme la relation père/fille, la préservation de la planète, la prise de conscience individuelle des problèmes sociétaux pouvant impacter la prise de conscience collective et couverture et graphisme donnent envie de découvrir cette BD, voire les autres ouvrages déjà publiés pour ces auteurs ou à venir.
Encore merci pour cette offre.
"s’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait"
Une phrase qui parait si évidente mais qu'on n'arrive pas à intégrer...
Une interview qui entre dans les détails de la relation père/fille introduisant élégamment le sujet sensible et combien sérieux du rôle de chacun dans la préservation de la planète!
J'aimerais découvrir davantage!
Bonjour, Je participe avec enthousiasme à ce concours !
Dans l'entretien avec Laurent Bonneau , ce qui m'a retenu ce sont ces deux extraits:
"Avec Damien, il y a la relation père-fille, mais aussi la sensibilité des individus, la confusion mentale du personnage principal…" et
"La BD évoque cela sans pour autant montrer du doigt : si ce père essaie de remettre sa vie en question, c’est aussi parce qu’il a une petite fille."
Mises en parallèle, elles questionnent sur la profondeur sombre du personnage et sa capacité à s'en échapper. Là est la question.
Ce qui m'intéresse dans ce roman graphique est qu'il nous amène à réfléchir sur la société et sur nous-même. C'est exactement ce que je recherche dans une lecture.
Bonjour, dans l'entretien ce qui donne envie de lire c'est la relation père-fille et le thème de société : l'écologie.
À rajouter que la couverture est très belle.
Merci beaucoup pour la possibilité de faire gagner ce livre.
Bonjour,
La lecture de l'interview de Laurent Bonneau me donne très envie de lire cette BD pour deux raisons :
- le thème des relations père-fille m'intéresse beaucoup et n'est pas souvent traité surtout en BD ;
- Les illustrations ont l'air somptueuses ainsi que les couleurs.
Encore merci pour ce concours et bonne fin de week-end à tous.
Bonjour,
La lecture de l'interview de Laurent Bonneau me donne très envie de lire cette BD pour deux raisons :
- le thème des relations père-fille m'intéresse beaucoup et n'est pas souvent traité surtout en BD ;
- Les illustrations ont l'air somptueuses ainsi que les couleurs.
Encore merci pour ce concours et bonne fin de week-end à tous.
Bonjour,
La lecture de l'interview de Laurent Bonneau me donne très envie de lire cette BD pour deux raisons :
- le thème des relations père-fille m'intéresse beaucoup et n'est pas souvent traité surtout en BD ;
- Les illustrations ont l'air somptueuses ainsi que les couleurs.
Encore merci pour ce concours et bonne fin de week-end à tous.
Bonjour,
La lecture de l'interview de Laurent Bonneau me donne très envie de lire cette BD pour deux raisons :
- le thème des relations père-fille m'intéresse beaucoup et n'est pas souvent traité surtout en BD ;
- Les illustrations ont l'air somptueuses ainsi que les couleurs.
Encore merci pour ce concours et bonne fin de week-end à tous.
Bonjour,
La lecture de l'interview de Laurent Bonneau me donne très envie de lire cette BD pour deux raisons :
- le thème des relations père-fille m'intéresse beaucoup et n'est pas souvent traité surtout en BD ;
- Les illustrations ont l'air somptueuses ainsi que les couleurs.
Encore merci pour ce concours et bonne fin de week-end à tous.
J ai découvert cette année le roman graphique. Ce nouveau genre d écriture est porteur d un nouveau regard sur le LIVRE .
Facile à lire , le dessin exprimé l idée. C est aéré et plein de couleur.
La lecture n est que plus captivante.
Dans cette BD le sujet abordé sur la thématique du développement durable est à l ordre du jour.
Avec ce(eux) qui me reste(ent) de chance je tente ce(eux) qui me touche(ent).
Merci pour ce concours ! Je n'ai jamais découvert cet illustrateur et ce qu'il dit sur ses changements de méthode m'intrigue beaucoup. Quant à ce roman graphique plus précisément, la multiplicité des thèmes forts est sans aucun doute ce qui me donne envie de le découvrir.
Cet entrevue écrite m à donné envie de découvrir cette belle plume hâte de lire cet ouvrage
Bonjour,
Une très belle interview qui donne envie de lire ce roman graphique.
Je participe avec plaisir.
Un grand merci à Lecteurs.com
Le pouvoir que la petite fille arrive à remettre les idées de son père en question. C'est toujours très fort comme concept ..
Après avoir lu l’interview je tente ma chance. J’espère pouvoir découvrir ce roman graphique, un genre que j’apprends à apprécier. Alors quand un auteur en parle, explique, ça donne encore plus envie.
Solastalgie : un mot que je ne connaissais pas.
Bonjour, lu attentivement l interview de damien marie. Je suis entierement d accord sur son propos La prise de conscience écologique ne se « démocratise » qu’aujourd’hui en France, alors que cela fait 50 ans qu’on sait les choses
tout est dit dans cette phrase, helas nos dirigeants ont du mal a appliquer cet appel au secours. Hate de lire la BD et la chroniquer et la preter à mes ados, bon week end, kenavo frederic ( ah je conseille aussi de voir le magnifique film document sur les algues vertes)
La lecture de cet interview est porteuse d'information et de sens en ceci que, la BD, devient de plus en plus une oeuvre contemporaine, traitant du social. Dans le geste du style, elle s'arrime à de nouvelles techniques de narration, c'est à dire, l'enchâssement des récits. Au récit principale, la relation père-fille, d'ajoute la quoditienneté, le social et bien d'autre. Ce foisonnement de récits captive davantage le lecteur, il participe de manière active.
Le fait que les deux auteurs aient mis chacun un peu de lui dans ce nouvelalbum sans que ce soit pour autant autobiographique doit donner de la force à leurs propos. Forcément attirant... par ailleurs j'avais beaucoup aimé L'étreinte !
Bonsoir et merci pour cette belle interview, et pour la présentation d’une BD qui éveille toute ma curiosité ! Des images magnifiques, des sujets qui m’intéressent et un beau partenariat entre les auteurs.
Bonsoir Lecteurs.com, je croise les doigts et tente ma chance pour cet album à la première de couverture énigmatique qui ressemble à un tableau symboliste. Je souhaite en découvrir les thèmes terre-à-terre qui émoustillent mon intérêt : "Il y a le fil conducteur avec ce personnage et sa fille, mais autour de cela gravitent plusieurs questionnements. De nombreux sujets contemporains sont abordés et cela nous amène quasiment à passer d’un genre à un autre. Il y a donc du social, parfois du semi-fantastique et de temps en temps presque de la comédie."
Pour ma part, ça fait toujours tilt dès que j'entends "nombreux sujets contemporains" et surtout "social". Bonne chance à Tout le monde :-)
Sa finesse pour évoquer les différents thèmes qui s'entrecroisent et les techniques employées (le bic, le choix des couleurs...)
Bonsoir ce qui me plaît c'est la relation père fille que j'aimerais beaucoup découvrir donc je tente ma chance et vous remercie pour ce concours
Très intéressée par le sujet père-fille et curieuse de découvrir cette alliance de bic et d'encre de chine!
Bonne chance à tous et merci
Relation père fille je connais très bien ,des liens fort est intense qui ne peu separer , un livre qui m intéressé beaucoup à découvrir, je tente ma chance
La beauté du dessin, la technique , le scenario, tout cela en BD sur ses sujets ausssi actuels, ne peut que m'attirer ! Je tente ma chance. Merci !
Bel et enrichissant article que vous nous proposez là.
Je postule et participe avec grand intérêt à ce nouveau courcours.
Le thème abordé par les auteurs Laurent Bonneau et Damien Marie, la relation père/fille tout en y abordant les sujets sociétaux, intéressent tout un chacun que nous sommes.
Ce concours me permet aussi de connaître un peu plus les auteurs.
Merci à vous.
Je suis très tentée par "Ceux qui me touchent", ce roman graphique intimiste et universel de Damien Marie et Laurent Bonneau car il aborde de nombreux sujets contemporains. Je tente donc ma chance...
Génial ! J’adore le titre de l’album et j’aimerais voir la technique « ce trait au Bic noir, de l’encre de Chine et une encre colorée jaune. » Ce doit être très beau !
Merci pour ce nouveau concours.
Je postule afin de gagner "Ceux qui restent " de Laurent Bonneau et Damien Marie.
Le thème de la relation père /fille traité apparemment au plus juste mais également ce regard sans concession sur notre société me plaisent bien.
De plus un dessinateur qui change de technique à chaque nouvel album est à saluer.
N ayant jamais rien lu de ces deux talentueux artistes, je pense que ce concours m offre une occasion à ne pas rater.
Bonne chance à toutes et à toutes.
Merci pour cette enrichissante interview et le concours. J'ai été surprise de découvrir me maillage qu'il y a dans la construction d'une Bd ici à quatre mains. J'ai trouvé l'idée d'aborder les sujets societaux d'actualite autour d'un père et de sa fille très touchante. D'autant plus si c'est truffé d'anecdotes réelles!
Ce qui me touche dans cet entretien, c'est la relation de confiance qui s'est mise en place entre les deux auteurs et qui a permis l'éclosion de ce roman graphique que j'ai très envie de découvrir.
Bonjour,
Merci sur cette interview très intéressante sur le malingre of d'une œuvre, l'auteur m'a touchée en parlant de sa prochaine bd sur un thème écologique. Celle ci m'intéresse également beaucoup !
Bonjour,
J'aime bien sa présentation de sa façon de travailler. C'est souvent une question que je me pose lorsque je lis une BD.
Merci pour le concours.
Ce qui me touche dans cette interview est le côté humain : il parle de sa relation à l’autre, sa femme, sa fille, son meilleur ami… son travail à deux, son approche de la pauvreté, du changement climatique, les sujets importants de nos vies à tous
Ce qui me touche, c'est la réelle complicité entre le scénariste et le dessinateur pour quel l'oeuvre soit réellement commune. Le thème de la relation père-fille est un thème insuffisant exploité actuellement et j'aime ce croisement entre deux auto biographie, textuel et visuel qui devient de fait, strictement fictionnel.
J'aime les romans graphiques, donc je vais tâcher de rattraper mon retard en découvrant "ceux qui me restent" et je croise les doigts pour recevoir "ceux qui me touchent".
Ce qui m'a marqué dans cette interview, c'est que j'ai rarement vu un artiste graphique aussi bavard :)
Bonsoir et merci pour cette proposition ce qui m'attire c'est bine sur le thème cette realtion père fille mais aussi tout ce qui sera dit sur notre société. Bonne chance à tous
Merci pour ce concours ! Cette BD a l'air superbe et le sujet de la relation père-fille me donne envie de la découvrir !
J'aime beaucoup l'approche de Laurent Bonneau qui est de faire prendre conscience sans être forcément dans le rapport de force. Je serais curieuse de lire sa création.
J'ai envie de découvrir cette bande dessinée pour les seules quatre couleurs utilisées! Cela m'intrigue et a un côté fascinant ! Merci pour ce concours !
La famille, le couple, la précarité, la condition animale, l'art... Les thèmes abordés sont nombreux, j'adorerais découvrir la richesse d'une telle oeuvre
Bonjour.
S'il vous plait, je souhaite participer.
Merci.
J’ai aimé apprendre des détails sur la technique de travail de l’auteur sur cette BD.
Les deux auteurs y ont mêlé leur vie et mis beaucoup d eux même dans cette BD. Ce livre vient donc du plus profond d eux même et mérite d être découverte et appréciée pour la diffuser ensuite par le biais du bouche à oreille
La mention "ce style sombre et assez simple" me rend curieuse ! :-)
Bonjour
Je participe. Je trouve l'illustration magnifique et l'histoire autour des relations familiales me tente beaucoup . Merci pour cette interview qui m'a appris beaucoup sur ke travail de l'auteur.
Merci pour ce concours
Cet interview donne envie de tourner les pages et de découvrir en plus du texte les couleurs comme le dessinateur l'explique.
Merci pour ce concours! Je participe!!! Les différents sujets abordés me parlent et j'aimerais voir comment l'auteur les aborde!
Je tente ma chance, j'ai été touchée par ses explications sur ses liens familiaux en lien avec ce qui l'inspire.
Je participe avec grand plaisir ! :-)
J'aime la couverture, la richesse des thèmes et surtout je suis curieuse de découvrir le graphisme de Laurent Bonneau.
Le thème de la relation père fille m'intéresse beaucoup, ayant trois filles :-) Je participe donc volontiers.
Une BD puissante intime libre pudique avec des ombres et une ambiance...une belle histoire créative engagée sensible...Tout me plaît et m'intéresse !
Merci pour ce concours et ce bel entretien !
J’adore les romans graphique, j’aime la couverture le dessin et le thème qu’il aborde le fait que l’on produisent de la chair animale à consommer mais que l’on reste dans le déni de cette marchandisation , je trouve le sujet très intéressant et j’ai hâte de le découvrir !
J’ai un véritable coup de foudre pour la couverture de cette BD, la technique de l’auteur a l’air extraordinaire, je tente ma chance pour la découvrir.
Bonjour, cette phrase dans cet interview m'interpelle : "c’est que s’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait. Disons que c’est possible… On verra !" ET que comme je ne suis pas une lectrice de Bd, une façon de faire une découverte avec un sujet si actuel.
Bonsoir. Merci pour cette interview très complète.
Je ne connaissais pas le terme "solastalgie", qui si j'ai bien compris, est un synonyme d'éco-anxiété.
Les sujets variés évoqués dans cette BD m'interpellent. J'aimerais beaucoup la lire.
Je participe au concours et je croise les doigts...
L'inspiration autobiographique de cet album m'attire et me plaît. J'ai hâte de decouvrir comment l'auteur et le scénariste se livrent à travers ce roman graphique, sur ces sujets de société !
Merci pour ce concours
Bonjour, le sujet me tente grandement,
Bonjour, le sujet me tente grandement, j'aimerais remporter cet ouvrage ! Je tente donc ma chance :) !!
Je tente ma chance pour découvrir cette histoire car je suis très sensible à la thématique du développement durable et je cherche constamment des moyens de porter le sujet en m'adaptant à mon auditoire. L'approche par la bande dessinée est une piste que je n'ai pas encore explorée...
Bonsoir et merci pour ce concours. J’ai aimé apprendre des détails sur la technique de travail de l’auteur sur cette BD.