Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
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Je suis passée à côté de cette lecture. Je ne sais pas si c'est lié au découpage de l'histoire, qui est très décousu, ou au récit lui-même qui ne m'a pas emballée, mais j'ai trouvé cette histoire plutôt fade. Je retiendrai tout de même les dessins qui sortent de l'ordinaire et qui m'ont séduite bien plus que le scénario.
Des dessins puissants, mais un récit trop confus.
Pour plus de précisions, se rapporter à l'avis de Lionel (un peu plus bas), pas la peine de faire des paraphrases.
NB : Par ailleurs, j'aime généralement plutôt les récits de Zidrou et les incarnations de Laurent Bonneau.
Je poursuis ma plongée dans l’univers de Laurent Bonneau ici sur un scénario de Zidrou avec cet album de 2019.
Polar nébuleux, mystérieux, une enquête après la découvert de jeunes italiennes sauvagement assassinées, des brûlures quotidiennes que le flic, Nutella est son surnom, tente d’apaiser en nageant à la piscine municipale.
Il y tombera amoureux. On suit en parallèle l’enquête et le développement de cette relation amoureuse.
Des personnages campés (y compris les secondaires !) et une intrigue complexe… que je ne suis pas sûr d’avoir démêlé après 2 lectures.
Mais c’est toujours aussi beau… ces images, que l’on pense parfois photographiques, peintes, sont impressionnantes, chargées d’émotions, de sentiments… Je parlais hier de l’atmosphère de « Métropolitan « et on la ressent ici encore fortement, cette atmosphère unique que Laurent Bonneau parvient à insuffler…
Au final, un autre sublime polar d’atmosphère à lire si vous savez vous laisser embarquer dans une histoire sans trop réfléchir…et sans être sûr de savoir où ça va vous mener !
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Bon, je ne vais pas laisser planer le suspense plus longtemps : je n’ai pas vraiment aimé cette BD. Et ce n’est pas le résumé faussement accrocheur de l’éditeur qui va me réconcilier avec. Parce que, quand au bout de deux victimes on écrit : « La série, pourtant, ne fait que commencer. » et que, derrière il n’y aura en tout et pour tout qu’une seule autre victime, je pense qu’on peut affirmer que l’on nous l’a un peu survendue, non ?
Après, ce n’est pas parce que je n’y ai pas trouvé mon compte que ce sera votre cas… C’est juste que, pour moi, entre un scénario un peu léger, une narration parfois confuse et un dessin certes très travaillé (les visages, les couleurs et la matière) mais souvent un peu trop abstrait, je suis un peu perdu. Les plus littéraires (j’allais dire « snobs », mais bon, je suis un peu mauvais esprit…) d’entre vous apprécieront peut-être la démarche de Zidrou et Laurent Bonneau… Peut-être…
Quand je parle de narration confuse, il faut savoir que les auteurs mélangent un peu les époques (sans vraiment nous le dire ; on le devine et ça se confirme sur la fin) et les situations. Tantôt on est au cœur d’une enquête qui se déroule bien trop vite (à mon goût), tantôt on est avec Nutella et sa sirène brûlée. Alors, d’accord, il y a un peu d’humour pour relever tout ça, notamment dans la relation entre Nutella et Light, mais l’ambiance est malgré tout très lourde et le dessin très sombre. Par ailleurs, le tout se lit très (trop) rapidement car il y a peu de dialogues et beaucoup de contemplation.
Bref, malgré un travail et une implication évidente des auteurs, ce roman graphique ne m’a pas convaincu.
PS : pour ceux qui l’auront lu, on est d’accord, Nutella, c’est Roschdy Zem en black chauve ? non ?
Dès les premières cases, j'ai été frappée par la beauté des dessins de Laurent Bonneau : traits précis, beaux lavis de couleur. Un vrai talent pour mettre en scène un récit structuré de façon originale : le rythme est à la fois dense et lent, empli d'ellipses maitrisées et de retours en arrière éclairant le passé des personnages.
Entre l'intrigue jeux amoureux et l'intrigue enquête sur les meurtres de jeunes prostituées affreusement mutilées, la construction peut surprendre et perdre, mais ce aussi ce qui fait sa force et laisse toute sa place à l'imagination du lecteur.
Un vrai-faux polar très réussi qui met en avant une atmosphère nébuleuse plutôt que l'enquête policière à proprement parlé.
J'apprécie de plus en plus de lire des romans graphiques, et j'ai dévoré : Les Brûlures de Zidrou (scénario) et Laurent Bonneau (dessins et couleurs).
Dans les rues d'une petite station balnéaire, les putes tombent comme des mouches. Un premier cadavre, atrocement mutilé, est découvert, puis un second, brûlé au chlore. La série, pourtant, ne fait que commencer...
Les Brûlures est un roman graphique très noir, un polar qui ne plaira pas à tout le monde mais que j'ai trouvé bien ficelé.
Je n'ai pas toujours accroché aux graphismes, j'ai peu l'habitude de lire ce genre de roman graphique et les dessins sont parfois trop réalistes pour moi. Je préfère imaginer que voir, du coup les femmes mortes ont parfois l'air un peu trop mortes pour moi !
Mais c'est réaliste, l'histoire est très bien ficelée, les graphismes réussis de même que la colorisation.
Parfois, c'est un peu brouillon, on est dans le flou, ce qui correspond à l'état d'esprit de l'enquêteur. Je me suis un peu perdue par moment, mais l'ensemble m'a plu malgré tout.
Ma note : trois étoiles
L'inspecteur Assane dit "Nutella" confie ses peines de coeur à une jolie serveuse pourtant sensible à son charme. Il enquête dans le même temps sur une série de meurtres de jeunes prostituées liées par l'amitié ou par un trafic. La femme qu'il aimait nageait tôt, tous les matins, à la piscine, en combinaison intégrale de surf. Quel lourd secret cachait-elle ?
Je n'ai certes pas tout aimé dans cette BD, par exemple le personnage du collègue obèse et pas fité (pourquoi tant d'acharnement?) , mais aussi parfois la construction qui oblige à reculer pour tout comprendre. la vie amoureuse de "Nutella" ,'a pas réussi à m'émouvoir.
J'ai ADORE tout de suite les couleurs et la technique picturale, les fonds, la mer chaude ou sombre selon les événements, la piscine froide, la frise Art Déco et les tissus.
J'ai été émue par les personnages secondaires, surtout Edith. J'ai apprécié l'humour d'Assane ("Femme rebelle 2, homme maladroit 0" ou "Pour un jeune Black de banlieue, la promotion sociale, souvent, c'est la police ou le hip hop") et surtout la chute de son enquête professionnelle.
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Lionel, j'ai ressenti la même chose, tout pareil.
Et à la réflexion, effectivement Rocshdy Zem rentre à la perfection dans les palmes de Nutella...