"S’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait"
"S’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait"
Une exploration des évènements chronologiques qui conduit à la dévastation de la vallée de la Roya lors de la tempête Alex, un duo qui mêle la voix des hommes et des illustrations dynamiques pour comprendre les causes de cette catastrophe. Comme un tableau de bord des graphismes qui plonge dans le vif. Le souffle de la nature, l'impuissance des hommes, un reportage post-catastrophe avec des disgressions sur la nature, la réintroduction du loup, des témoignages et de photographies retravaillées. Un album instructif.
Quinze années de croquis. Des paysages, des portraits, des techniques différentes. Là, un oiseau dans le ciel, ici un loup... Puis une route, un chemin dans la forêt. Des moments fixés, le temps qui s'arrête et un observateur au regard précis, évocateur. Laurent Bonneau partage ces "bouquets d'instants et de regards".
Il fait partie des artistes dont je suis le travail depuis longtemps. La trilogie Metropolitan (2010, Dargaud) puis les albums chez Grand Angle (L'étreinte, 2021), Futuropolis (Le bruit de l'eau 2024) et Des ronds dans l'O (Le regard d'un père, 2021 et L'essentiel, 2022)... Cette monographie ne pouvait donc que m'attirer d'autant qu'on a pas tous les jours la possibilité de découvrir l'album dessiné d'un artiste.
Et c'est dans son intimité que nous invite, comme souvent, Laurent Bonneau. Les portraits de ses proches sont touchants, parents, femme, enfants... avec la volonté de les voir vieiliir, grandir, et de fixer ces instants précieux. Quant aux paysages, ils se font parfois précis, souvent sublimés comme des instants de réels, figés, empreints d'une atmosphère particulière.
Fils, homme, père, Laurent Bonneau a manifestement le souci du temps qui passe. Dans ces déambulations, il nous permet d'entrer dans ses carnets qui sont les témoins de ce temps mais aussi ses sources d'inspirations. Depuis son poste d'observateur, il nous invite à ressentir, à être un lecteur "architecte émotionnel". Voilà un beau livre à offrir pour les fêtes !
Une bande dessinée touchante justement, qui nous parle de la difficulté pour certains à devenir parents, puis du quotidien qui tue le couple à petit feu… Mais aussi d'abrutissement au travail et d'art.
Parce qu'il faut travailler, Fabien laisse de côté ses idéaux et son bagage dans les arts appliqués pour aller travailler dans un abattoir.
Mais ici, le rythme de mort est infernal, les hommes qui y travaillent se forgent une carapace pour échapper à la vérité qui se présente sous leurs yeux : la maltraitante animale…
Mais peut-on vraiment tenir ce rythme d'horreur sans séquelles ? Seule l'histoire racontée chaque soir à sa fille semble maintenir Fabien en vie, est-ce suffisant pour l'empêcher de "disjoncter" complètement ?
Un jour, dans l'abattoir, il va croiser une truie pas comme les autres qui va lui donner l'impulsion de vie et de changements…
Un bel album en clair-obscur qui souligne la noirceur et la cruauté de certains passages, des personnages attachant…
Je suis passée à côté de cette lecture. Je ne sais pas si c'est lié au découpage de l'histoire, qui est très décousu, ou au récit lui-même qui ne m'a pas emballée, mais j'ai trouvé cette histoire plutôt fade. Je retiendrai tout de même les dessins qui sortent de l'ordinaire et qui m'ont séduite bien plus que le scénario.
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