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Pour son neuvième récit, situé à la frontière de plusieurs genres, à la fois analyse historique, critique politique et description anthropologique vue d'un regard intérieur (sans oublier l'intrigue fictionnelle) centrées sur le régime dictatorial de François Duvalier, Raphaël Confiant a choisi un titre emblématique, Les ténèbres extérieures. Le titre du roman traduit, en premier lieu, la vision résolument négative du monde extérieur, situé hors de l'île, qu'entretient François Duvalier et, en second lieu, la fermeture physique à ce monde qu'impose le dictateur, l'impossibilité ou du moins l'extrême difficulté de fuir l'univers insulaire. La résistance à la violence omniprésente et à la symbolicité coloniale conduisant à la réitération de l'assujettissement se construit, finalement, dans et par la mémoire, en particulier celle des "disparus". La mémoire s'avère un exercice de totalisation sans règle, susceptible de laisser un droit de cité à toutes les singularités, tous les témoins. En cela, elle est la figuration de la liberté qui suppose la transindividualité, c'est-à-dire la possibilité de se recomposer sans cesse et de parvenir à réaliser la médiation des possibles.
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