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Quelle est la différence entre un écrivain considéré sans distinction aucune, un écrivain québécois, un écrivain forgé par l'immigration et un écrivain étiqueté comme écrivain migrant ? Y a-t-il un lien entre le contexte socioculturel et historique du Québec et l'émergence des « écritures migrantes » ? Quand un écrivain migre, ses sources d'inspirations migrent-elles avec lui ? Peut-on parler d'un seul imaginaire migrant ou bien, à l'instar de leurs auteurs, les sujets migrent-ils à leur tour ? À quel niveau, la dimension migrante se laisse-t-elle le mieux observer ? Cet ouvrage se propose de cerner ces différentes questions pour rendre hommage aux écritures migrantes, courant littéraire éphémère et redondant de la fin du XXe siècle au Québec. L'auteure cherche à expliquer la popularité de ce phénomène complexe qui dépasse de loin le domaine de la langue et littérature francophone et se retrouve, un peu à son insu, à la croisée de plusieurs disciplines telles que la sociologie, la psychologie (voire la psychanalyse), l'histoire, les politiques de l'immigration et, surtout, face à la problématique du regard qui fige et définit. Structuré autour de trois grandes questions (le statut des écrivains issus de l'immigration, les thèmes et la langue), cet ouvrage joint à un contexte spécifique - celui de l'effervescence culturelle et sociopolitique au Québec à la fin du XXe siècle - la réflexion sur la représentation littéraire de l'immigration et de l'identité, interpellée dans toute sa postmodernité.
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