Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Venue (la)

Couverture du livre « Venue (la) » de Gerard Bocholier aux éditions Arfuyen
  • Date de parution :
  • Editeur : Arfuyen
  • EAN : 9782845900929
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La Venue est le premier livre de poésie de Gérard Bocholier publié par les éditions Arfuyen. Il fait entendre une voix très nouvelle, nue et grave. Construit en cinq mouvements, il s'ouvre par une invocation dont le ton pressant résonnera ensuite dans l'ensemble du recueil : « Ô vieux silence /... Voir plus

La Venue est le premier livre de poésie de Gérard Bocholier publié par les éditions Arfuyen. Il fait entendre une voix très nouvelle, nue et grave. Construit en cinq mouvements, il s'ouvre par une invocation dont le ton pressant résonnera ensuite dans l'ensemble du recueil : « Ô vieux silence / Comme tu trembles // Tes mains serrant / Leur poids d'argile // Leur poids de sang / Terre invisible //Où toute nuit / Se pétrifie » Pas d'emphase, mais une musique étouffée, une angoisse latente qui tiennent en haleine de poème en poème comme si un secret allait se dire. Une même parole elliptique et intense ouvre le deuxième mouvement : « Une main sur le drap / Repousse /Le plus atroce // Ses doigts laissent glisser / L'eau pure de lumière » dans lequel une discrète coloration spirituelle affleure peu à peu : « Que l'agonie du Fils / Te lave le regard // Qu'elle lisse à ton front / La couronne inhumaine // Abrite dans tes mains / Jointes la flamme même » Toujours cependant le rythme reste bref, allusif : « Flambée de vent / Aux terrasses / Tous les morts regardent // Risque de l'impossible / D'un affolement bleu // Le cristal d'un oiseau / Ébruite la victoire » Comme quelques pages plus loin cette belle variation sur le nom de l'Amour, comme chez Jacopone da Todi mais avec une magnifique retenue : « Caché / Au plus brillant / Amour / Ton il de source » Dans le dernier mouvement une sérénité se fait jour : « Juste ce qu'il faut d'ombre / Pour heurter cette porte // Juste assez de défaite / Pour traverser ce seuil // Dans le coeur desserré / Le silence et rien d'autre » pour se résoudre dans cette dernière apparition qui clôt le recueil : « Les vents sur le parvis / Leurs couronnes défaites // Le voile est si ténu / Que des fleurs apparaissent // Flammes aux mains des morts / Gages de la promesse »

Donner votre avis