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Simulacre et hypermodernité : Eidolon

Couverture du livre « Simulacre et hypermodernité : Eidolon » de Florent Schoumacher aux éditions Balland
  • Date de parution :
  • Editeur : Balland
  • EAN : 9782940719655
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans les sociétés dites « hypermodernes » ( Gilles Lipovestky) contemporaine, le contrat social dispose que nous employons, tous, des « simulacres ». Nous y sommes portés par l'Hybris (l'orgueil). La notion d'Eidelon (simulacre) se trouve déjà chez Platon. La notion de simulacre suppose que nous... Voir plus

Dans les sociétés dites « hypermodernes » ( Gilles Lipovestky) contemporaine, le contrat social dispose que nous employons, tous, des « simulacres ». Nous y sommes portés par l'Hybris (l'orgueil). La notion d'Eidelon (simulacre) se trouve déjà chez Platon. La notion de simulacre suppose que nous avons tous un rapport biaisé à la réalité du monde, non pas parce que la réalité n'est pas accessible (propos courants des films Matrix et de la pop culture), mais parce que nous souhaitons ne pas voir les choses telle qu'elles paraissent, alors que nous en avons la capacité évolutive. En somme, par la notion d'Eidolon (simulacre), nous expliquons les travers propres à nos sociétés occidentales. Le simulacre sert au maintien de l'ordre (taxis en Grec) et empêche toute action concrète (praxis). Pour autant, nous avons parfois l'impression d'un « décalage » entre ce qui est perçu et ce qui est réel (hystérésis en grec), ce moment où nous croyons que nous sommes dans une comédie sociale C'est alors que l'individu se pose des questions d'ordre métaphysique sur son rapport au monde et que la société cherche à lui fournir des réponses convenues, admissibles au sein des paradigmes des sociétés hypermodernes. Ceci explique en partie l'explosion des théories conspirationnistes qui cherchent à fuir les simulacres courants au profit d'une plus grande irrationalité encore, le succès (relatif) de la « collapsologie » (qui se fonde pourtant sur aucune donnée tangible) ou dernièrement le mal nommé « wokisme » qui suppose que tout progressisme doit se déployer au travers d'une critique générale de tout ce qui n'est pas intouchable en termes d'identité (sans que la notion philosophique d'identité soit comprise par ailleurs).

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