Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Cent un jours de mer, de Gibraltar à New York, seul sur un petit cotre de onze mètres. Alain Gerbault n'était pas le premier, mais son exploit, en 1923, eut un retentissement considérable. Il emmène sa bibliothèque, récite Coleridge ou Edgar Poe à la barre, et passe le plus clair de son temps à recoudre des voiles en lambeaux. Soif, fièvre, vagues géantes... Sa joie de vivre, sa philosophie annoncent Bernard Moitessier. Tout entier tourné vers un but, cette traversée en solitaire sans escale, il se soucie peu de performance, et prolongerait bien son escapade : Mon navire était beau lorsque venait le jour.
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