80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le 26 janvier 1984, la loi Savary posait le principe de liberté d'accès des bacheliers à l'enseignement supérieur. Or, celui-ci est en partie sélectif et, pour ce qui concerne l'université, un tri des demandes d'inscription peut être réalisé, par tirage au sort ou sur examen d'un dossier. Cette sélection de fait à l'entrée de l'université est cependant à la fois honteuse, illégale et mal maîtrisée. Elle est à l'origine de l'insupportable taux d'échec en première année, qui constitue une sélection différée faute de filtre initial.
Il est temps de changer de logiciel en la matière. Une sélection à l'entrée de l'université fondée sur des prérequis, établis notamment à partir des études secondaires et des résultats du baccalauréat, doit supplanter le bric-à-brac actuel, qui repose sur un égalitarisme contreproductif : la revalorisation de l'université, et à travers elle des diplômes qu'elle délivre, passe par la vérification a priori de l'adéquation du profil de chaque bachelier à la formation proposée.
Pour cela, des critères nationaux de sélection sur prérequis doivent être fixés pour toutes les formations, les universités restant libres de conserver leurs filières actuellement sélectives, accessibles sur la base de critères propres aux établissements.
Adéquation du type de baccalauréat aux études supérieures, critères de sélection sur prérequis, modalités de fixation des capacités d'accueil des formations universitaires, limitation des redoublements, etc. Le présent ouvrage fourmille de propositions concrètes pour bâtir l'université sélective de demain, dans le respect du droit de chaque bachelier de pouvoir accéder à une formation dans un établissement universitaire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année