80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
" Sacrifice non sanglant ", " sacrifice d'action de grâces ", mais sacrifice tout de même, la messe est un rite à risque. Certains voudraient se passer du mot, parce qu'il évoque pour eux culpabilité inconsciente et Dieu pervers. Mais " si un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science y ramène ". C'est justement en affrontant, avec la psychanalyse, l'absence et le manque qui creusent le désir, que la culpabilité n'apparaît plus comme un sentiment honteux ou malsain, mais comme la dette propre à toute existence. C'est aussi en écoutant le langage de l'anthropologie religieuse, notamment dans la religion africaine, que l'on prend conscience que le sacrifice est un moment décisif de renoncement à la violence et à la toute-puissance dans les relations sociales. Cet ouvrage est ainsi beaucoup plus qu'un livre de théologie. Il est un véritable parcours initiatique à la croisée du désir le plus secret des individus et des réactions sociales les plus manifestes (économie, pouvoir et justice). Le regard sur l'Eucharistie, sacrement qui fait l'Église, en ressort ainsi profondément renouvelé. Les chrétiens ont-ils vraiment pris conscience de son extraordinaire puissance symbolique, où l'homme et Dieu adviennent l'un à l'autre ? Cet ouvrage témoigne, en tout cas, du bénéfice que retirent la foi chrétienne et la théologie de la confrontation avec d'autres données culturelles.
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