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La petite Suzanne est pauvre et n'a vraiment pas grand-chose, une toute petite maison, le camp de déportation allemand de Drancy juste à côté de chez elle, le cimetière où sa petite soeur vient d'être enterrée et où elle joue tous les après-midi, mais elle a son père, sa mère, ses autres soeurs, son petit frère, son chien, ses voisins, sa Tata Mado et sa Maman Rachel dans le Berry, sa bande de copains et copines et les trottoirs de sa rue qui s'appelle Rue de la Liberté...
Et les gens, et la vie qui est là, qu'il faut vivre, heureuse. À tout prix. Pour, un jour, s'envoler ailleurs. Absolument.
Entre la grisaille quotidienne et les rares moments de joie, les drames et les séismes qui secouent toute une famille, J. Manguso déroule et décrit l'enfance et l'adolescence de Suzanne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Et, en dépit des tragédies et de la modestie sociale, c'est une oeuvre dénuée de pathos que signe le romancier qui met en scène une fillette puis une jeune femme aux sentiments étonnamment purs, attachante d'humilité et de force contenue, et qui, avec le temps qui passe et nous modèle tous, gagne en épanouissement et confiance.
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