Notre cause n'était pas perdue... nous immerge dans le monde des grandes entreprises et des cadres dirigeants.
Stéphane, cadre dirigeant de Kreider Tech, est brutalement éjecté de son entreprise, passant en quelques heures d'un quotidien balisé et survolté, à une quête incertaine et mouvementée. Cette traversée emmène Stéphane dans des méandres inattendus, celles de sa propre histoire mêlée à celle de ses compagnons et compagnonnes de « voyage ». La tension monte progressivement vers un dénouement heureux et imprévisible.
Quittant un monde où dominent les apparences, il va se découvrir et découvrir comme acteur et observateur, un monde plus vrai et une autre forme de défi. Dans sa traversée, il porte son regard amusé et mordant sur les passages obligés de sa situation, (pôle emploi, chasseurs de têtes, séminaires, entretiens...).
Dans cette quête d'un nouveau travail, il va grandir et se recentrer... jusqu'à finalement reprendre sa vie où il l'avait laissée, à la faveur d'un nouveau poste, devenu à la fois le même et un autre « augmenté ».
Le texte est fluide, il suit de près les états d'âme du protagoniste et joue avec la langue corporate, et l'usage ironique de mots anglais dont on se demande si un Anglo-Saxon les utiliserait lui-même. On relève des trouvailles éloquentes comme la notion de « vie passive » (en opposition à la vie active) ou de « fuite en arrière ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !
