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Mon parcours en toute simplicité

Couverture du livre « Mon parcours en toute simplicité » de Robert Schwint aux éditions Gunten
  • Date de parution :
  • Editeur : Gunten
  • EAN : 9782914211123
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Robert Schwint est né à Montbéliard dans une famille très modeste de 3 enfants. Son père, ouvrier menuisier, et sa mère, femme de ménage, lui donnèrent une éducation luthérienne très stricte. Il fréquente les mouvements de jeunesse protestants et grandit au milieu des copains de la rue de... Voir plus

Robert Schwint est né à Montbéliard dans une famille très modeste de 3 enfants. Son père, ouvrier menuisier, et sa mère, femme de ménage, lui donnèrent une éducation luthérienne très stricte. Il fréquente les mouvements de jeunesse protestants et grandit au milieu des copains de la rue de Belfort. Après son brevet élémentaire, il est reçu à l'Ecole Normale d'Instituteurs de Besançon où il passe ses deux bacs : moderne et sciences expérimentales. Musicien et sportif, il est vite apprécié comme meneur d'hommes. Il fait une carrière d'enseignant dans le Haut Doubs et crée en 1952 un cours complémentaire Public au Russey face à deux établissements privés. En 1959, il est élu Maire de cette commune de 1.500 habitants très conservatrice. Réélu à deux reprises, 1965 et 1971, il s'engage en politique au sein d'un club affilié à la F.G.D.S. puis au Parti Socialiste. A la surprise générale, il est élu Sénateur du Doubs en 1971 et sera membre de la commission des Affaires Sociales dont il deviendra le Président de 1977 à 1983. En 1988, il quitte le Sénat pour l'Assemblée Nationale où il restera 5 ans. C'est en 1977 qu'il est élu Maire de Besançon à la suite de Jean Minjoz et restera comme lui 24 ans à la tête de cette ville, capitale de la Franche-Comté qu'il marquera de son empreinte. En 2001, Robert Schwint décide de se retirer de la vie publique et laisse le soin à ses collègues adjoints, conseillers municipaux et nouveaux élus de poursuivre la gestion de la ville et de la communauté d'agglomération du Grand Besançon créée récemment avec le même état d'esprit. Désormais à la retraite, il a souhaité rappeler son parcours de vie aussi simplement et sincèrement qu'il l'a vécu. Extrait : « Au sujet de mes relations avec François Mitterrand, elles ne furent que rarement cordiales. N'étant pas moi-même spécialement enclin à me livrer, j'eus toujours une certaine réserve vis-à-vis de ce personnage quelque peu énigmatique et distant. Nous nous étions approchés au sein de la direction du parti mais comme je me sentais plus proche de la mouvance Rocard, nous n'avions que peu d'occasions d'échanger quelques propos. Lorsque Rocard avait fait sa première tentative de briguer l'Elysée, avant 1981, je faisais partie des quelques parlementaires qui étaient prêts à le suivre. C'est Edgar Pisani qui m'avait téléphoné alors que j'étais en vacances, pour entourer le futur candidat dans sa conférence de presse parisienne aux côtés de Catherine Trautmann, Claude Evin et bien d'autres parlementaires rocardiens. Cette tentative avait d'ailleurs vite échoué parce que trop prématurée et insuffisamment préparée auprès des médias. Le staff de Mitterrand, beaucoup plus puissant avait eu vite fait d'enterrer ce mouvement d'humeur de quelques-uns qui avaient l'air de vouloir marcher sur ses plates-bandes. Comme les socialistes bisontins étaient en majorité rocardiens, je fus vite classé par les instances parisiennes comme un ami fidèle et dévoué de Rocard. Par contre, nous fûmes parmi les militants actifs dans les combats pour les Présidentielles. J'ai gardé le souvenir de la campagne de 1988 et du voyage du Président de la République en Franche-Comté. Au cours de deux journées bien remplies, il avait visité les quatre départements et leurs capitales. A Lons le Saunier, c'est notre collègue communiste Auger qui l'avait accueilli, à Belfort Chevènement alors socialiste, à Montbéliard André Lang, à Héricourt Jean Pierre Michel également socialiste, et bien sûr, Besançon. Seul Pierre Chantelat à Vesoul, député UDF, l'avait reçu au nom de la municipalité. J'avais remarqué que dans le programme officiel, toutes ces visites en mairie avaient été prévues dans le même temps : quarante minutes ! Seule Besançon avait bénéficié d'une certaine « rallonge » pour une visite d'une heure au musée de la Résistance et de la Déportation qu'avait beaucoup apprécié le Président. A la réception de l'hôtel de ville, je me souviens avoir terminé mon allocution par ces mots de Stendhal dans le « Rouge et le noir » propos que j'ai souvent cités : « Besançon n'est pas seulement une des plus belles villes de France, elle abonde en gens de coeur et d'esprit ».

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