Conçu au XIXème siècle, le haïku est un poème très concis de trois vers libres, pratiqué avec succès aux États-Unis, en France, au Canada, en Haïti et ailleurs. Tandis que gole gyohka s'inscrit également dans la gamme de la poésie japonaise brève, le moïku, aphorisme sous forme de quatrain, se veut l'heureux mariage des sciences humaines et de la poésie. Il s'agit d'un poème, concis lui aussi, se composant de quatre vers libres et dont les rimes sont identiques. L'objectif du moïku est de porter le lecteur à penser, à réfléchir, à méditer afin de tirer ses propres conclusions. Heureuse trouvaille de l'auteur qui a fait des adeptes un peu partout sur la Toile et qui fera bientôt l'objet d'une deuxième publication. Quatre caractéristiques concourent à la composition d'un joli moïku : le fond c'est-à-dire le sujet abordé, la forme avec une phraséologie claire et simple, car le simple est beau ainsi que nous l'enseignent les sages, les rimes identiques et la configuration du texte qui peut prendre la forme d'un carré, d'un rectangle ou encore d'un triangle debout ou inversé. Alors, si tout se passe bien, cette modeste innovation aura contribué à enrichir la poésie.
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