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" Mais pourquoi as-tu une bible russe ?
- Il y a plus de force dedans, dit August.
- Comment ça, plus de force ? Tu sens ça ?
- Elle est faite pour poser la main dessus quand tu prêtes serment, nos bibles ne sont pas faites pour cela. Et puis, elle sert à lier et à délier ".
August n'est pas un innocent. Il sait que la sainteté passe par une certaine connaissance du mal. Voilà ce qu'il rapporte à Segeltoss de ses longs périples à travers le monde. August, solitaire, qui voit ce qui lie les hommes et qui ne peut s'empêcher de dénouer ces rapports faux, ces parentés extorquées, ces mensonges aux autres et à soi-même.
Au jour le jour, dans un récit d'une limpidité et d'une simplicité rares, Knut Hamsun opère une véritable rédemption de la vie quotidienne dont on ne sait jamais si August est l'agent ou la victime exemplaire.
Mais la vie continue est le troisième volet (traduit pour la première fois en français) d'une trilogie commencée avec Vagabonds (Grasset, cahiers rouges) et poursuivie avec Auguste Le marin (Calmann-Lévy, 1991).
Fils de paysan, autodidacte, Knut Hamsun (1835-1932) a émigré à deux reprises aux Etats-Unis. De retour en Norvège, il publie en 1890 La faim qui lui assure une notoriété mondiale. Il obtient le Prix Nobel en 1920.
Traduit du norvégien par Régis Boyer
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