Début du XVIIe siècle. Kepler tente de déterminer l'orbite des planètes, en particulier celle de Mars, sans recourir à des artifices mathématiques. En Italie, Galilée invente sa lunette astronomique et découvre les satellites de Jupiter. Kepler avait tenté d'entrer en correspondance avec Galilée, mais celui-ci n'avait pas donné suite, craignant les représailles du Vatican et de l'Inquisition. Comment ces deux géants de la science se sont progressivement apprivoisés sans jamais se rencontrer : Kepler, aux prodigieuses capacités mathématiques mais fasciné par les mondes occultes ; Galilée et son génie rationnel de la mécanique, prudent sous le regard menaçant du Saint-Office.
Un roman certes, mais où l'auteur nous initie aux grandes découvertes astronomiques. "Reconstituer la mécanique de l'univers" de théorie en théorie, Aristote, Ptolémée, Copernic, Kepler, avec en corollaire les besoins de techniques scientifiques, et leurs utilisations militaires ou marchandes; les philosophies adjacentes, l'astrologie, les problèmes religieux, la politique de l'Europe et du monde au début du XIIème siècle...
Remarquablement documentée, l'histoire l'est peut-être trop; l'intrigue en pâtit.
le prologue fait référence à certain romancier historique; moins soucieux de rédiger un documentaire scientifique ou historique pour instruire, ce type de romancier plaçait son intrigue dans une époque et nous en narrait l'histoire pour notre plus grand plaisir. Le roman , ici, est plus fait pour nous instruire.
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