Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
De la Grèce à l'Autriche, en passant par les États-Unis, des années cinquante à nos jours : la tragique quête du bonheur d'une famille grecque et les catastrophes qui en résultent...
Tout commence dans un petit village divisé par la guerre, à la frontière gréco-albanaise. Yaya Maria, grand-mère et entremetteuse patentée, décide de marier sa petite-fille, Eleni, avec son cousin, Lefti, pour assurer la pérennité de sa famille. Mais ces derniers ne souhaitent qu'une chose : la première, faire sa propre révolution, le second, qu'on le laisse tranquille. Cependant, parce qu'elle a eu la mauvaise idée d'insulter le chef de la police locale, Eleni se trouve face à deux options : épouser Lefti et rentrer dans le droit chemin ou séjourner en prison pour une période indéterminée. Si les deux cousins sentent que Yaya Maria s'est trompée dans ses prédictions, ils ignorent en revanche que leur famille sera ainsi condamnée au malheur pour plusieurs générations.
Endiablé, drôle et tendre, un roman qui parle de nostalgie, de renouveau et du grand amour - que l'on ne rencontre pas qu'une fois.
Je l’ai commencé, je l’ai reposé, je l’ai repris, je l’ai mis en attente, je l’ai continué, puis je l’ai terminé. J’ai aimé, j’ai souri, j’ai subi des longueurs, j’ai trépigné, je me suis impatientée et je l’ai de nouveau aimé. Voici mon histoire sinueuse avec ce roman.
D’emblée, l’empreinte mythologique est fortement présente. Les petites histoires grecques de Yaya Maria puis d’Eleni, sa petite-fille, cheminent tout au long du roman et les chapitres se découpent tels des contes à la sauce olive. On immerge de suite dans cette famille pas comme les autres dans laquelle la grand-mère, suite à un rêve, veut marier son petit-fils avec sa petite-fille. Vous avez dit bizarre ? Oui, je trouve aussi… Mais Yaya Maria, en tant qu’entremetteuse presque professionnelle, en est persuadée, Eleni et Lefti doivent se marier pour assurer l’avenir de la famille et rendre pérenne l’héritage. Nous suivons donc le cheminement de la vie de ces deux cousins très proches durant l’enfance mais dont la relation se verra perturbée une fois à peine adultes, la faute à ces étranges projets familiaux.
Pléthore de personnages viennent se greffer à l’histoire et malheureusement, la quantité a pris le dessus sur l’attachement que j’aurai pu ressentir si seulement quelques personnages avaient été développés. J’ai souvent lu cette histoire sans entrer vraiment dedans. Je suis restée à l’extérieur. D’où les longueurs, et l’ennui parfois…
Pourtant l’écriture de Vea Kaiser est agréable, drôle, elle conte plus qu’elle ne raconte. Je ne peux pas lui reprocher ce manque d’affection au roman. Je n’ai pas été captivée, voilà tout. Les chapitres défilaient, et avec eux les décennies en compagnie des personnages vieillissants, et je ne savais pas où l’auteure voulait vraiment en venir. Ce n’est que dans le dernier quart que j’ai repris une belle aspiration et que j’ai compris cette histoire familiale qui, dans sa morale, se veut finalement universelle.
Cette lecture en dents de scie m’a donc fait passer par autant de sentiments qu’elle contient de personnages et d’années. Mais j’aurai tellement aimé un roman plus court et plus rythmé ! La savoureuse plume de l’auteure aurait mérité que l’on s’y attache vraiment. Au lieu de cela, j’ai souvent trouvé le temps long. Heureusement, la dernière partie réinjecte un regain d’intérêt. Toutefois un peu tard…
Un roman aux accents de mythologie grecque à découvrir pour vous faire votre propre opinion car pour moi, il ne fera pas l’unanimité. Il déchaînera les foules et mènera au débat passionnant de ses lecteurs.
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/03/05/lecture-lile-des-bienheureux-de-vea-kaiser-rentree-litteraire/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !