"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ulysse Ducerf est un lycéen promis à un bel avenir. Il vit dans un environnement bourgeois, son père est à la tête d’une entreprise florissante et après son bac, il devrait intégrer l’Ecole Polytechnique (comme son père). Cette vie aurait pu se poursuivre sans embûches si l’entreprise familiale n’avait pas été condamnée pour collaboration avec l’Allemagne lors de l’occupation. Pour protéger sa famille, le père envoie son fils et sa femme en Bourgogne. Ils sont envoyés incognito, le temps que le fils passe son bac et pour ne pas être éclaboussé par le scandale. Ulysse quitte donc Paris pour la Bourgogne où il va se découvrir une nouvelle passion. Pas celle des maths, mais celle de la cuisine.
En parallèle on découvre Cyrano, un cuisinier qui était très coté mais est devenu persona non grata dans son village à la suite d’un événement dans le passé. Au fil de l’histoire, les pièces du puzzle se mettent en place. Bien qu’il ne cuisine plus pour un restaurant, il continue à le faire pour lui-même et pour ses amis proches. Considéré comme une personne bourrue et plutôt solitaire, sa rencontre avec Ulysse va lui redonner une certaine joie de vivre et le goût de la cuisine.
Cette BD traite d’une rencontre entre deux être que tout oppose mais qui ont une passion commune, la cuisine. C’est à partir de cette passion que se crée un lien, les poussant chacun à se surpasser et à aller à l’encontre des conventions ou des préjugés. L’histoire est très bien pensée et amenée, mais il faut également souligner la touche graphique qui réussit avec brio à nous faire entrer dans cet univers. Elle nous fait vivre et ressentir les émotions des personnages, et même (presque) les saveurs des plats cuisinés. On devient comme un observateur attentif, suivant l’évolution des personnages tout en s’imprégnant de l’ambiance. Une lecture graphique à découvrir absolument !
Dans le milieu de la grande bourgeoisie où il grandit en ce début des années 50, la vie de Ulysse est toute tracée. Il reprendra l’entreprise familiale comme tous les hommes de sa lignée . Mais avant cela, il lui faut décrocher son bac, et afin que les ennuis judiciaires de son père n’entame pas sa concentration, il est mis au vert en Bourgogne pour mener à bien ses révisions. Mais il ignore qu’une rencontre inattendue, pourrait le faire dévier de sa trajectoire.
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J’ai eu un coup de cœur pour ce titre, et je ne peux que vous le recommander. Si vous aimez ce genre, foncez ! Et si vous n’aimez pas, foncez aussi, car celui-ci pourrait bien vous faire changer d’avis.
« In voluptate veritas », la vérité est dans le plaisir. Trois mots qui résume parfaitement cette douce histoire. Ils expliquent le conflit de loyauté douloureux auxquels est confronté Ulysse. Doit-il sacrifier son existence sur l’autel des exigences familiales ? Doit-il renoncer à son rêve pour satisfaire aux injonctions de son rang ? Et Cyrano, le cuisinier déchu, doit-il renoncer à sa passion par orgueil supposé? Et va-t-il retrouver l’envie dans le plaisir de la transmission ?
La confrontation de deux personnages qui finalement illustre la confrontation à laquelle chacun de nous peut être un jour soumis, et c’est peut-être pour ça que ce titre peut plaire aux plus grand nombre. Et puis il y a les dessins, avec ces visages, si expressifs, ces détails qui nous font remonter le temps et nous y immergent dans l’histoire. Il y a les couleurs, enfin, douces et automnales, des gris bleutés, des beiges, des ocres, autant de tonalités qui enveloppent cette lecture de douceur.
Roman d’apprentissage, récit initiatique, roman social et historique et aventure culinaire, ce livre est idéal pour vos derniers cadeaux et dans mon cas, un roman qui m’a donné envie de lire et découvrir plus de graphiques
Le jeune Ulysse Ducerf est le fils unique d’un riche industriel. Promis à des études d’excellence, Ulysse doit se préparer à reprendre un jour la direction des cimenteries familiales. Il travaille alors, avec application, afin d’obtenir son baccalauréat avec mention. Mais un jour, tout bascule : son père est accusé de collaboration avec les allemands durant l’Occupation. Sous la pression médiatique et pour échapper au scandale, Ulysse quitte Paris avec sa mère, se réfugiant dans une maison en Bourgogne.
Là-bas, il rencontre Cyrano, un ancien chef cuisinier vivant loin des regards après avoir tout abandonné. Cette rencontre marque le début d’une amitié, bouleversant leurs vies et les amenant à repenser leur avenir.
« Ce qui est dur, ce n’est pas de partir, c’est de vous laisser… »
Cette bande dessinée offre un récit initiatique empreint de sensibilité, où l’histoire familiale se mêle à l’amitié et à la gastronomie. Le récit aborde des thèmes universels tels que le choix de vie, la transmission des savoirs, la passion et la quête du bonheur. Elle explore aussi, à travers la relation de Cyrano et d’Ulysse, comment la passion peut jaillir là où on l’attend le moins.
C’est un album magnifique, tant par la profondeur de son récit que par la richesse de ses illustrations. Les dessins et la palette de couleurs nous plongent dans un univers attachant, aux personnages touchants.
J’ai eu un IMMENSE coup de cœur pour cette bande dessinée ! J’ai savouré avec bonheur ces 170 pages grand format autour du plaisir. De quel plaisir parle t on ? Du plus important, celui de faire ce que l’on aime !
Tout commence par un drame : Cyrano est un grand cuisinier qui, se sentant trahi et au bout du rouleau, va incendier son restaurant auquel il a consacré sa vie.
15 ans plus tard, il va croiser la route d’Ulysse, jeune rentier passant son bac, venu s’exiler à la campagne.
Autour de la cuisine, ils vont avoir un véritable coup de foudre amical, voire même filial.
Rajoutez à tous ces ingrédients, un scandale politique autour du père d’Ulysse, un amour naissant, de la (très) bonne bouffe, un concours de cuisine, des rancœurs, une trahison… et vous obtenez une petite merveille !
Les personnages sont vraiment très bien travaillés : Cyrano est truculent, haut en couleurs, avec ses humeurs mais tellement généreux. Ulysse, quant à lui, est plutôt obéissant, un peu timide avec une détermination et une espièglerie qui m’ont beaucoup plu.
J’ai adoré les illustrations qui représentent très bien l’atmosphère des années 1950. Une grande liberté est prise dans la structure des vignettes alternant entre classique et innovation. Du coup, chaque page est différente et on ne sait pas à l’avance à quoi s’attendre ! Cette surprise m’a généré beaucoup de plaisir de lecture.
C’est vraiment un très bel ouvrage, grand format. Mais le prix est en conséquence (34,90€).
Si les mots « Terrine de lapin », « Poulet aux écrevisses » ou « Perche meunière » vous mettent l’eau à la bouche et que vous aimez les belles histoires, je n’ai qu’un conseil : Foncez, c’est jubilatoire !
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