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"C'est le récit d'une libération, d'une sortie du déni. Des retrouvailles entre une sensibilité et un corps. Une danse rituelle où les gestes sont des mots, où leurs sens et leurs sons s'enlacent pour faire sensations.
C'est un acte poétique militant. Cette libération, c'est d'abord le rejet d'un monde malade, absurde et froid comme la mort ou le béton.
L'Homme au sang d'encre, c'est aussi le récit d'une quête d'amour. D'une réconciliation avec soi. On remonte le temps et l'enfance rejaillit. L'amour que l'on cherche est une histoire d'enfance non résolue, d'un manque qui continue de creuser.
Enfin, c'est une quête d'identité. Le vide d'abord. L'obscurité ensuite, qui vient remplir l'esprit et vous laisse immobile. C'est alors qu'on se rend compte que le temps pèse son poids alors avant de plier, il s'agirait de vivre, pleinement et en conscience. De retourner à la rencontre du monde, d'y recréer du beau.
Les plumes ont ce pouvoir, j'en suis convaincu."
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