80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Difficile de vivre dans cette Ile-de-France inhospitalière, au coeur des années 60, lorsqu'on est une petite guadeloupéenne exposée à la compassion ou à la dérision des "Blanche Neige", "Charbon et Cie" ou autres appellations pas vraiment drôles...
Gisèle a une alliée : Julia, dite Man Ya, la grand-mère, venue en France pour fuir les brutalités de son mari. Man Ya qui ne se résout pas à cet ici-là de froideur et de mépris, à ces villes bétonnées, à ces mots indéchiffrables, à cet hiver continuel. Pour l'enfant, Man Ya sera le refuge d'amour et de sagesse ; elle lui donnera la plus belle patrie qui soit, celle de ses mots et de sa mémoire chantante.
Couronnée en 1994 par le Grand Prix des Lectrices de Elle pour son roman La Grande Dérive des esprits, Gisèle Pineau nous offre une autobiographie riche d'humanité et d'enseignements sur le présent. Elle impose un ton, fait d'émotion et d'humour, dans cette prose créole qui nous donne aujourd'hui tant d'écrivains et de conteurs.
Récit d'enfance bouleversant, exercice d'humour et de lucidité, L'Exil selon Julia est une invitation discrète à une réflexion aujourd'hui capitale sur le déracinement, l'accueil et la mixité.
Hugo Marsan, Le Monde.
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