Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Oeuvre originale et émouvante, où l'essai emprunte le chemin de la correspondance, de la littérature et de la poésie, où l'intime côtoie le politique, Lettres d'hiver, lettres d'été est le témoignage bouleversant de deux jeunes femmes d'aujourd'hui.
Le temps d'un hiver et d'un été, Maaï et Lucille, deux amies autrices, se sont écrit pour se raconter leurs joies, leurs peines, leur travail d'écriture ; et pour Maaï, cet enfant qui ne vient pas quand Lucille, elle, a deux jeunes enfants et du mal à retrouver son équilibre.
Bercées par la chaleur de leur amitié, elles cherchent et trouvent les mots afin de comprendre ce qui se joue pour elles dans cette maternité qui se dérobe : la fatigue, les fausses couches, la honte, la solitude, l'envie de s'enfuir, la détresse parfois... Mais la joie aussi, l'amour, la mer Méditerranée si belle et si fantasque, les chansons de Dalida, les livres et ces stratégies de survie qu'on échafaude ensemble.
Ce qui n'était au départ qu'une conversation entre amies devient une quête essentielle et poignante, qui nous invite, toutes et tous, mères et non mères, à (ré)inventer des possibles qui nous soient justes.
Cela commence par un échange de lettres entre 2 amies, l’une maman de 2 jeunes enfants, en plein post partum, l’autre en mal d’enfant qui a élu domicile dans une résidence d’auteur « La Marelle » grâce à une bourse afin d’écrire un livre. Les lettres des 2 amies sont publiées sur le site de La Marelle et ont, donc, (elles le savent) vocation à être lues. C’est peut-être là que le bât blesse même si dans les premières lettres (celles d’hiver) on ressent une certaine authenticité dans la correspondance et un besoin pour l’une comme pour l’autre de s’épancher cela s’arrête très vite dans les lettres d’été. Dès le mois de Mars, elles savent qu’elles vont être publiées et leurs lettres perdent en sincérité (je trouve) avec un besoin d’écrire, d’écrire et d’écrire encore comme s’il fallait à tout prix répondre au cahier des charges. La « conversation » entre amies s’en trouve alourdie et perd en authenticité. Gageons que ce livre qui n’aurait dû rester qu’un échange épistolaire entre 2 amies, sera une véritable thérapie pour l’une comme pour l’autre. En outre l’épilogue pour Maaï Youssef m’a fortement réjouie.
Maaï et Lucille sont amies depuis longtemps, l'une vit à Porquerolles, la plus grande des îles d'Hyères, un petit paradis, l'autre à la Ciotat de l'autre côté de la Méditerranée. Elles nous livrent leur correspondance sur une année : leurs joies, leurs peines, leur travail d'écriture. La première a deux enfants en bas âges et a du mal à trouver du temps pour écrire et du temps pour elle, ce que vivent un peu toutes les mères de famille, sauf que Porquerolles semble un lieu bien idyllique pour se plaindre surtout lorsque le travail est l'écriture. Milieu privilégié qui cependant connait les difficultés de toutes les femmes face à la maternité... Que doivent penser les jeunes mères ouvrières de région parisienne qui doivent ajouter à cette vie épuisante une à deux heures de transport en commun chaque jour !
La deuxième n'arrive pas à devenir mère, enchaine les fausses couches et se désespère. Son témoignage est pour moi un peu plus touchant car je peux comprendre sa tristesse sans que je n'ai jamais été complétement bouleversée par ses mots non plus, l'ensemble étant un peu froid.
Un livre un peu décevant. Deux jeunes femmes qui se racontent un peu trop pour moi. Si cette histoire est vraie, elle aurait dû rester entre les deux amies. Si elle est inventée, elle n'est pas captivante et rarement poignante. Un livre sur la maternité un peu inclassable ni vraiment essai ni vraiment témoignage et qui manque cruellement de spontanéité. Une déception.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement