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À notre époque du "politiquement correct", alors que l'indignation se substitue à la révolte, lire Laurent Tailhade (1858-1919) est on ne peut plus revigorant.
Esprit libre, allant à travers les siècles à la recherche de son ami, de son frère, il nous révèle un Omar Khayyam, (1048-1131) né à Nichapour en Perse (actuel Iran) et auteur des Roubaïyat, traduit par Quatrains, qui aurait pu vivre au temps des Lumières, et qui nous apprend que la liberté d'esprit n'est pas une "invention" récente.
"Khayyam devant la bêtise propagée par les mollahs, écrit Tailhade, méprisant le jeûne et la privation des liqueurs fortes, dédaigneux du Coran, des surates canoniques et de tout l'éré-mitisme juif propagé par la conquête arabe, chanta, le verre en main, cette douceur éternelle de vivre, le plaisir de l'heure fugitive, les parfums de la coupe, le charme d'oublier ce que l'envol des heures apporte à l'homme d'amertume quotidienne, de dé-senchantement et de pâles regrets." Mais si Laurent Tailhade fait l'éloge de la douce ivresse, il dénonce l'alcoolisme et d'autres drogues qui sont : les poisons de l'intelligence.
Nous avons repris la traduction des Roubaïyat que Charles Grolleau a réalisée en 1902, à partir d'un manuscrit de la Bodleian Library d'Oxford, plutôt qu'une autre, car c'est celle à laquelle Tailhade fait référence.
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