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«J'ai lutté, pour te retrouver, de toutes mes forces. L'espoir m'a fait vivre. Mille fois je me suis levée convaincue que ce serait aujourd'hui. Mille fois mon coeur a bondi en croyant t'apercevoir. Mille fois je me suis couchée en voulant croire que ce serait demain. Le jour où je te reverrais.» Un jeune peintre voit apparaître sur ses toiles un visage étrangement familier. Ailleurs, une femme écrit une ultime lettre à son amour perdu. Ils ont en commun l'absence qui hante le quotidien, la compagnie tenace des fantômes du passé. Au fil d'un jeu de miroirs subtil, leurs quêtes vont se rejoindre. Ce roman parle d'amour inconditionnel et d'exigence de vérité. De sa plume singulière, à la fois vive, limpide et poétique, Lucie Paye nous entraîne dès les premières pages vers une énigme poignante.
Un premier roman de l'auteure plus que réussi.
Ce roman met en avant deux personnages " ELLE " et " LUI "
Chacun à leur façon souffre d'une absence.
" ELLE " - Cette femme, malade dont les jours sont comptés se décide à écrire une lettre à son fils dont elle est sans nouvelles depuis que son père l'a quittée en emmenant leurs fils de 3 ans.
Malgré toute son énergie déployée elle n'a jamais pu savoir leur destination et depuis ce jour elle fête tous les ans l'anniversaire de son fils en croyant le voir partout.
" LUI " A vécu à Paris jusqu'à l'âge de 3 ans , année où l'on a retrouvé sa mère noyée. Il n'a aucun souvenir d'elle et pourtant un jour, en peignant une toile pour une future exposition, une femme apparait sur sa toile.
Depuis ce jour il va essayer de découvrir qui est cette femme qui l'intrigue tant.
ce roman est une vraie merveille malgrè le sujet " l'absence " qui en est le coeur.
Lui, artiste peintre qui excelle dans les paysages sans aucun personnage, a quitté l'île Maurice pour Paris. Son galeriste envisage une nouvelle expo en septembre, mais est-il capable de répondre à cette exigence.
Son inspiration du moment ? Une femme, pas un modèle, pas une amoureuse, pas une voisine, mais une femme surgie des limbes de son imaginaire sans qu'il arrive à comprendre l'urgence qui s'est emparée de lui.
Elle, on le comprend vite, est malade. Elle saisi les moments de sérénité et de lucidité qu'il lui reste pour écrire à l'amour de sa vie qui a disparu depuis si longtemps.
Qui est-il cet homme qu'elle a cherché pendant tant d'années, que veut-elle de lui, et pourquoi a-t-il disparu ?
Lui et elle, vont ils être deux destins parallèles ou leurs trajectoires vont-elles se croiser un jour ?
L'auteur nous propose des tranches de vie qui émeuvent et bouleversent, mais qui en même temps nous procurent un sentiment de sérénité.
Ces lettres qui débordent d'amour, de regrets, mais qui sont tellement positives et généreuses envers celui qui devrait les recevoir. L'amour d'une mère, absolu et définitif.
Les secrets de famille et les silences qui détruisent inexorablement ceux qui les acceptent.
Cet homme qui trouve une inspiration dans une femme inconnue qui le bouleverse sans qu'il en connaisse la raison. La force de amour filial suggérée ainsi.
Cet amour de l'art et de la peinture qu'ils ont en commun, cette façon qu'à l'auteur de distiller la beauté des œuvres et de nous en faire apprécier le beauté et à parfois le sens.
Lui est artiste peintre. Il a quitté l'île Maurice pour venir vivre de son art à Paris. C'est dans son atelier, coupé du monde, qu'il voit apparaître une femme dans ses tableaux. Il peint d'abord sa silhouette, ses mains, son corps, mais son visage reste flou. Elle est une mère en errance. Son mari lui a arraché son fils il y a des années, quand il avait 3 ans. Depuis elle le cherche et n'a jamais cessé de lui parler et de le croire à ses côtés. Proche de la mort, elle lui écrit une lettre… Se peut-il que ces deux êtres, en quête de cet autre qui leur manque, soient liés ?
J'ai eu un de mal à entrer dans l'univers de Lucie Paye. Pourtant poétique et aux mots justes, l'atmosphère qu'elle nous offre ne s'attrape pas si facilement…
Et puis la magie a opéré. On alterne les histoires, les lieux, les corps. Qu'on soit enfermé dans l'atelier de l'artiste ou dans la chambre de cette femme, on ressent toute la solitude de chacun d'entre eux.
La quête et la force de cette mère, à qui on a arraché son fils, m'a énormément émue. le croire à ses côtés pendant toutes ces années lui a donné le courage de vivre. Tête haute, elle n'a jamais perdu l'espoir de le revoir…
Avec une écriture fine et tendre, l'auteur nous touche par sa délicatesse et la justesse de son ton. L'amour infini qui relie ces deux âmes abandonnées est lumineux et pur… Un moment de lecture comme suspendu.
Merci aux 68 premières fois pour cette douce découverte…
D'une plume singulière, à la fois vive, limpide et poétique, Lucie Paye nous entraîne dès les premières pages vers une énigme poignante. En alternant les récits, elle nous embarque dans l'atelier d'un peintre en pleine création perturbé par une femme qui s'impose à lui, et auprès d'une femme condamnée qui noircit des pages et des pages qu'elle destine à son cher amour. Entre eux, Lui et Elle, Elle et Lui, un dialogue s'instaure alors même qu'ils ne se connaissent pas. Deux destins, deux voix qui se répondent en écho. Ils ont en commun l'absence, l'arrachement et la résilience, les mensonges qui détruisent, la rédemption par la création, mais surtout cette quête de vérité.
Les cœurs inquiets est un roman poignant, intime et poétique. Lucie Paye dépeint avec grâce et finesse le sentiment d'abandon. Elle nous transporte en plein cœur de ces âmes torturées, écrasées par l'urgence du temps qui passe. L'urgence à créer, l'urgence à délivrer.
Les cœurs inquiets est un premier roman à découvrir et Lucie Paye, une auteure à suivre.
Lui, c’est ce peintre qui voit apparaître un visage étrangement familier dans ses toiles. Elle, c’est une mère qui ne vit que pour retrouver son fils qui lui a été arraché il y a maintenant de nombreuses années. Tous deux sont en quête d’un autre, une entité presque immatérielle qui s’esquive sans cesse. Et pourtant.
Ce premier roman de Lucie Paye est ingénieux. Les chapitres se suivent et ne se ressemblent pas, on assiste à ces deux quêtes presque oniriques dans un jeu de soliloques de la part des personnages. Les cœurs inquiets est également à cheval entre la narration et l’épistolaire, ce qui lui donne une belle originalité. C’est intense, l’amour et les interrogations se mêlent sans cesse pour ne former qu’une seule quête : celle de la vérité.
Nous entrons dans l’intimité la plus absolue de ce peintre torturé par le questionnement et de cette mère en fin de vie qui se bat contre son organisme pour ne pas mourir avant d’avoir pu retrouver son fils. Jusqu’à la fin, l’auteure nous tient en haleine sur la nature du dénouement. Lorsque nous croyons enfin déceler les liens et les visages, nous sommes encore bien loin de comprendre l’intrigue !
C’est un jeu tacite que j’ai apprécié jusqu’à la fin de ma lecture tout en admirant cette écriture poétisée et dramatique qui, dans la forme, donne plaisir à avancer dans cette narration. Les cœurs inquiets est littéralement la preuve que le hasard est un concept parfois bien factice…
"La toile écume sous les coups de pinceau. Un flot en nuances de vert, brouillé par les vents. Une chape épaisse agitée de courants. Sous sa pression, la paroi s'ouvre sur une image : un jardin. Il y force son chemin , aveugle et voyant à la fois. Le grain de la toile, la pâte sortie des tubes deviennent écorce, tige, herbe, feuille, mousse. Au centre de ce jardin, une silhouette. Il n'y en a encore jamais eu dans ses paysages. "
L'incipit de ce très joli #premierroman plonge le lecteur au cœur de la création artistique d'un jeune peintre qui, alors qu'il cherche l'inspiration défaillante, voit naître sous ses pinceaux une silhouette féminine et va désespérément chercher d'où elle vient . Quel souvenir enfoui, quelle réminiscence d'une autre vie fait ainsi irruption sur sa toile ?
"Les questions me taraudent. Aujourd'hui je commence à comprendre que leur réponse ne me sera pas donnée. Alors je vais tenter de t'en donner quelques-unes, à toi mon bel et unique amour."
En parallèle, une femme en fin de vie écrit à son amour perdu, une lettre testament que le lecteur va lire en alternance avec les chapitres consacrés au peintre.
Avec une douce mélancolie et beaucoup de finesse, l'autrice explore les tourments de la création, l'absence et le manque, l'amour maternel inconditionnel, les non-dits et les secrets de famille...
Si j'ai vite compris le lien entre les deux personnages, cela n'a en rien nui au plaisir de lire ce roman délicat. L'histoire d'un rendez-vous manqué bouleversant comme me l'a écrit la lectrice précédente.
Une autrice à suivre de près...
C’est un roman à deux voix. Un dialogue qui s’instaure entre Elle et Lui. Lui vit à Paris, il est peintre, en proie aux affres de la création, en pleine préparation d’une prochaine exposition. Un jour, dans le dernier paysage qu’il lui reste à peindre avant le vernissage, il voit apparaitre une femme. Inconnue et pourtant elle lui semble si familière. Impossible de se défaire de ce visage, de cette silhouette qui reviennent constamment sous ses pinceaux. Trouver l’identité de cette femme tourne à l’obsession. Peindre sans relâche lui fera remonter le fil de sa vie.
Elle, vit ailleurs. Elle écrit une merveilleuse lettre à son unique amour, perdu depuis si longtemps. La lettre de toute une vie, pour révéler un amour qui défie le temps, qui n’a jamais cessé malgré l’absence. Comment fait-elle pour continuer à vivre, à espérer ? Tout est dit dans cette lettre bouleversante.
Le récit alterne entre Elle et Lui. Au départ, on ne sait qui ils sont l’un pour l’autre. Leur histoire se dessine au fur et à mesure que les indices se dévoilent de part et d’autre, par petites touches, avec délicatesse, comme sur la toile du peintre en pleine création artistique. Deux trajectoires de vie s’entremêlent, se rejoignent, soulèvent le pan des secrets de famille, des mensonges qui anéantissent les vies. Deux solitudes hantées par les fantômes du passé, par la douleur de l’absence, se rencontrent dans leur quête obsessionnelle de la vérité.
Lucie Paye signe un premier roman d’une grande intensité avec beaucoup de sensibilité et de poésie. À travers le drame vécu par ses deux personnages, elle explore les processus de création artistique, ce que peut révéler l’inconscient et nous offre une magnifique rencontre entre la peinture et la littérature.
Un jeune peintre, une dame âgée, un enfant arraché à sa mère, un visage obsédant qui apparait dans une toile en train d’être peinte, une lettre qui prend des années à arriver au destinataire...
L’auteure use d’un exact dosage de fantastique, de poésie et de quotidien le plus banal pour donner vie à une histoire poignante, où la tristesse de l’absence et l’espoir d’une embellie se battent à armes égales.
Son écriture sensible sait entrecroiser les destins et les univers et offre (quelle bonne idée !) une très belle évocation de chefs d’œuvres de la peinture et de la sculpture qui illustre à merveille les sentiments des personnages.
Ce livre a été sélectionné par les 68 premières fois et voyage auprès des lecteurs/lectrices engagé.e.s dans l'aventure.
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