"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce livre a été écrit il y a dix ans, à peu près jour pour jour, et presque dans le sang. Nul étonnement donc qu'?il soit rouge et par la forme et par le fond. Il a été écrit d'ailleurs, comme il a été vu, avec l'horreur réfléchie de la guerre. Ainsi s'exprime Camille Lemonnier dans l'avant-propos de ce récit. Et il est vrai qu'il nous offre avec cet ouvrage une vision épouvantable de la guerre, en l'occurrence de cette guerre franco-prussienne de 1870, qui verra la capitulation de Napoléon III après la bataille de Sedan. Les cadavres des hommes et des chevaux s'y mêlent dans un fatras de ruines fumantes digne des meilleurs livres d'horreur si ce n'est qu'il n'est point ici question de fiction mais bien d'une réalité brutale, crue, sanglante, puante. L'odeur épouvantable de la mort est omniprésente dans le réalisme de l'écriture de Lemonnier. Et rien n'est épargné à celui qui se lance avec lui dans cette campagne rude de la bataille de Sedan ! Nous vous présentons ici la version de 1881 (une première version moins marquée par le souci d'écriture, intitulée Sedan, avait été publiée en 1871). Les Charniers n'avaient jamais été réédités dans cette version et ils constituent à coup sûr un des plus remarquables témoignages sur la stupidité de la guerre.
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