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On connaît peu la pensée chinoise contemporaine. Annie Boisclair s'intéresse ici tout particulièrement au philosophe Mou Zongsan (1909-1995) au parcours singulier. D'origine modeste, il quitte le milieu rural de Shandong pour aller étudier à l'université de Pékin en 1929. Juste avant la prise du pouvoir par les communistes en 1949, Mou fuit à Taïwan puis, plus tard, à Hong Kong. Il enseignera dans diverses universités et les turbulences sociales et politiques de la Chine seront intimement liées à l'approfondissement de sa connaissance de la tradition intellectuelle chinoise qu'il mettra en relation avec les courants philosophiques occidentaux. C'est le dialogue entre les deux traditions et leur fécondation mutuelle que Annie Boisclair fait apparaître en suivant la pensée du philosophe. De tous les penseurs de ce courant, peu ont eu autant d'influence que Mou Zongsan. Mou supposait que les Chinois subiraient une perte d'identité culturelle s'ils ne valorisaient que le savoir étranger et, en même temps, que la civilisation chinoise ne survivrait pas à un enfermement sur elle-même. La pensée de Mou intégrait déjà plusieurs traditions fondamentales chinoises comme le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme, il était donc naturel d'y inclure des courants de philosophie occidentale. Rarement traduit en français, l'auteure propose en annexe de l'ouvrage quelques pages du philosophe.
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