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Une ville de province, au coeur du siècle dernier.
Une maison ancienne, froide, trop grande pour un enfant...
Cet enfant, nous le découvrons peu à peu, perdu entre les murs de la vaste demeure, au milieu d'adultes aussi respectables que guindés.
Le garçon s'interroge sur les grandes personnes autant que les grandes personnes s'interrogent sur lui : ce « drôle » qui observe famille et voisins tapi derrière les plantes vertes, s'enferme dans le noir pour jouer du piano, passe des après-midi à lire dans le couvercle renversé d'une machine à coudre, est-il vraiment normal ?
Son père, qui en doute, s'efforce de le « dresser », de l'extraire du cocon maternel, de l'amidonner par le biais d'une éducation rigide dont le garçon ne s'échappe que par le rêve.
Au travers de cette vie d'ennui fréquent et d'émerveillements furtifs, c'est toute une société qui se révèle ici, société morte, bien sûr, et moeurs révolues. Avec malice et émotion, un rien de nostalgie aussi, l'auteur s'emploie à ressusciter un univers disparu qui ne manquera pas d'étonner les lecteurs de notre temps.
Après avoir produit plusieurs ouvrages sur la tauromachie, Antoine Bentéjac s'est consacré, sous divers noms d'emprunt, à des études sur le monde hispanique (dont « L'Espagne au coeur »), la schizophrénie (« Jusqu'à mon dernier jour ») et la psychologie féminine (« Farandole »), toutes trois publiées par les éditions Amalthée.
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