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Ce livre est le récit de la vie d'un jeune paysan du Bas-Berry, province calée entre les Pays de Loire et le Limousin. Pays de bocage, légèrement ondulé, découpé par un damier de haies vives où il fait bon vivre, loin des turbulences des villes.
Pour tout le monde, la guerre et l'après-guerre, jusqu'en 1947, avaient été très durs. Par manque de temps, la surveillance, l'éveil, l'éducation à la vie, la politesse, le respect étaient à la charge des grands-parents...
L'éducation officielle, c'est-à-dire l'école, à cette époque, commençait pour les enfants de la campagne à six ans. Il fallait, pour y aller, parcourir à pied trois kilomètres matin et soir. Avec le sac à dos pour les livres et les cahiers et celui pour la gamelle du repas du midi. Qu'il fasse beau ou qu'il pleuve des cordes, il fallait y aller. Le chemin se faisait avec des sabots en bois ou des galoches ferrées, sur des routes empierrées et jonchées de nids de poule.
Dans cette jeunesse où la campagne était peuplée de nombreux hameaux, le voisinage était important. Il y avait des êtres exceptionnels, des marginaux, des ivrognes aussi... Mais il y avait surtout le plus important, celui qui sert de compagnon de jeu, de surveillance, le plus fidèle : le chien ! La première fois que j'ai lu dans un regard, c'était celui du chien de la maison. Pateau qu'il se nommait. C'est aussi ce chien qui m'a servi de thérapie à mon retour de cette abominable guerre d'Algérie. Il est plus facile de se confier et de se faire comprendre par son chien que par des humains !
Et puis il y a aussi l'amour...
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