80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Libéralisme et socialisme, entre lesquels oscillent les démocraties occidentales, se partagent, aujourd'hui, la scène du débat idéologique. Mais l'extraordinaire continuité de ces sociétés, leur permanence par-delà de cycliques "changements de majorité", suggèrent que ce théâtre est d'ombres, déserté, depuis longtemps, par ses deux héros : le libéralisme ne saurait mourir, faute d'être jamais né, et notre richesse est déjà trop affirmée pour accepter les contraintes du collectivisme. Le vrai débat n'est pas là : les idéologies libérale et socialiste sont soeurs plus que rivales. Doctrines prosélytes du progrès scientifique et technologique, elles sont nées avec le rationalisme des débuts de l'industrialisation et nourrissent, depuis, l'utopie d'une société sans classes, éternellement heureuse de ses découvertes. Mais le progrès scientifique - les bouleversements qu'il implique et la fascination qu'il exerce - a rompu le face-à-face et ouvert la brèche par laquelle se rue une troisième force : le corporatisme (d'un nouveau genre) qui se veut seul capable d'organiser nos sociétés, de les adapter au dernier avatar du travail, au renouvellement de nos désirs et de nos besoins : c'est {le triomphe des corporations}.
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