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Le tombeau de la perruche et Herbier, les deux recueils de nouvelles regroupés ici, racontent, par petites touches réalistes, le quotidien des gens ordinaires de l'ex-Yougoslavie, pendant et après la guerre en Bosnie-Herzégovine.
Tour à tour l'auteur dresse des portraits ou saisit des instants, dans de très courts textes, et parle de ces moments où un flot de souvenirs surgit au détour d'une image, où la vue d'une plaque de rue ou d'une photographie dans un train devient sujet à réflexions. V. C. Kazimir nous parle d'hommes, de femmes et d'enfants serbes, parce que c'est de ce côté-là qu'il s'est trouvé projeté, sans reconnaître comme sienne l'idéologie dont on l'accable.
Il témoigne ici en écrivant, avec simplicité et sensibilité, la vie de ceux qui n'ont plus que le quotidien pour lutter contre l'absurde devenu réalité, contre le désarroi. Des individus qui se fixent l'objectif de tenir jusqu'au printemps, qui nourrissent l'espoir que les choses s'arrangent d'elles-mêmes, qui comptent le nombre de jours où ils ont dû faire leur pain eux-mêmes, qui s'évadent en faisant la vaisselle, le front posé sur l'armoire de cuisine au-dessus de l'évier.
Autant de détails qui font la vie. Le tombeau de la perruche rassemble ces textes qui, commandés à l'auteur par la radio belgradoise indépendante B 92, ont pour la plupart été lus à l'antenne pendant la guerre : les récits dépouillés de la survie ordinaire.
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