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Nike Hatzfeld a trente-trois ans lorsque sa légendaire mémoire hypertrophiée le renvoie aux tous premiers jours de sa propre naissance. Nous sommes en 1993. La Yougoslavie agonise, les obus bosno serbes pleuvent sur l'hôpital de Sarajevo. C'est là que Nike partage son lit et ses premiers jours de vie avec Amir et Leyla, orphelins comme lui. Son destin bascule lorsqu'il se souvient avoir juré, à l'âge de 18 jours, de les retrouver et de les « protéger toujours ». Entre sa mémoire de 1993 et sa réalité contemporaine de 2026, Nike Hatzfeld subit une brutale contraction du temps, qui l'entraîne dans un tourbillon d'apocalypse religieuse obscurantiste, comme si les gênes de son futur de 2026 étaient inscrits dans son premier souffle de 1993. Un bal macabre secoue la planète, ballotte le monde et ses démocraties, orchestré par un certain Optus Warhole, autoproclamé ; « l'incarnation du mal suprême »... Nike et Leyla se trouvent. Amir, de son côté, surnage avec Sacha, une fille paumée, quatrième pièce rapportée d'un puzzle en cours.
Avant de commencer cette bande dessinée, j'avais déjà lu quelques critiques sur Enki Bilal, élogieuse bien sûr, mais qui mettait en avant la qualité de son travail tant apprécié. Cet album est le premier d'un triptyque réalisé à la fin des années 90.
Dans un vingt-et-unième siècle très futuriste, les véhicules se déplacent sur coussin d'air, un homme à la mémoire exceptionnelle devient, malgré lui, la pièce maîtresse d'un complot visant à détruire une organisation puissante et secrète. Sa mémoire lui permet de se rappeler jusqu'au premiers jours qui suivent sa mise au monde pendant la guerre de Yougoslavie au début des années 90, dans un hôpital bombardé.
L'histoire est un peu bizarre, se déroulant à une époque très proche et pourtant qui nous paraît si lointaine, mais dépassé ce stade d’ambiguïté, il apparaît un scénario riche. Bien que les rebondissements nous semblent un peu tirés par les cheveux, le personnage est attachant et rapidement on le découvre pris dans une spirale tragique où les morts s'accumulent tout autour de lui.
Le dessin est violent, laissant voir les coups de crayon, les couleurs sont sombres et pâles, installant une ambiance pessimiste tout comme l'univers dans lequel nous nous trouvons. Une excellente bande dessinée au scénario intéressant et original et au dessin différent et réussi.
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