80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nouvelle présentationLe roman policier est à peu près le seul genre qu'ait inventé la littérature moderne. Mais il y a plus étonnant : ce même roman, réputé ludique, réputé trivial, est l'expression de la modernité même dont il accompagne la naissance et le développement. Elle fait de lui, aujourd'hui, une forme universelle, transmédiatique, interchangeable.Le policier, comme grande forme moderne, est ici décrit et interrogé en référence à sa tradition française. Il l'est à travers une histoire, c'est à dire le moment d'une émergence ; il est à travers des structures et des modes spécifiques de fonctionnement ; il est en trois expériences de création (Leroux, Simeon et Japrisot), qui voient cette forme accéder à un sens politique. Curieusement, ce sens s'accompagne d'une figuration mythique où se reformule sans trêve l'expérience oedipienne. Bref, si, pour notre plaisir, le polar reste le polar, le lire distraitement n'est plus possible désormais.Jacques Dubois est professeur à l'université de Liège en même temps que directeur de rédaction du quotidien La Wallonie. Ses enseignements et ses travaux, qui portent sur la littérature française moderne et en particulier sur les formes paralittéraires, s'inspirent de la rhétorique ainsi que d'une sociologie institutionnelleLivre I : unité d'une histoire. Naissance d'un genre. Roman judiciaire contre roman artiste. L'émergence du moderne. La loi du genre. Livre II : duplicité d'une forme. Le système des personnages. Le jeu avec le code. L'écriture du soupçon. De l'énigme au secret. Livre III : trois utopies et un complexe. L'utopie de Rouletabille. L'utopie de Maigret. L'utopie chez Japrisot. Le genre où Oedipe est roi.
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