"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Installée dans sa confortable petite maison en baie de Somme avec son fils et son mari, Margaux Novak connaît le bonheur tranquille de n'importe quelle mère de famille... lorsqu'une policière débarque chez elle pour mettre sa vie à sac.
Depuis quinze ans, celle-ci mène l'enquête sans relâche. Elle cherche un homme qui a assassiné femme et enfants avant de disparaître. Et elle pense l'avoir retrouvé en la personne de Philippe Novak, le mari de Margaux.
Sans ADN, sans preuve tangible de l'innocence ou de la culpabilité de Philippe, c'est parole contre parole entre la flic qui accuse et le mari soupçonné. Et pour Margaux, c'est le début d'une longue descente aux enfers. Très vite, son quotidien se trouve bouleversé. Le voisinage se retourne contre elle et sa famille commence à se faire harceler. La rumeur a décidé de s'inviter dans sa vie pour la détruire à petit feu, et ce sont des pans entiers de son existence qui s'effondrent.Entre deux cauchemars, lequel est le vrai ?
Margaux vit tranquillement avec Philippe, son mari et Romain, son fils.
Philippe est convoqué à la gendarmerie ; il est soupçonné d'avoir assassiné, 15 ans plus tôt, son épouse et ses 3 enfants ; aucune preuve, sauf que...
Nous voilà plongé dans un thriller ; est-ce lui ou une fatale erreur ?
Il faudra attendre les toutes dernières pages pour savoir.
La petite ville prend parti, les parents s'en mêlent, la calomnie s'envole, les dégâts collatéraux apparaissent.
Des flash-back décrivent la vie de la famille décimée, mais là on sait comment cela se termine ; on ne peut s'empêcher de penser, ce que distille d'ailleurs l'auteur, au drame des Dupont de Ligonnès.
C'est bien écrit et il y a tout dans ce polar : suspense, conviction, doute, loyauté, trahison.
Le rythme est parfait, l'angoisse monte petit à petit.
Un bon polar.
La vie paisible de Margaux et Philippe Novak vole en éclats. Installés en Baie de Somme avec leur petit garçon, Romain, le couple était pourtant sans histoire. Elle, infirmière, appréciée de ses patients. Lui, employé modèle. Une maison tranquille où vivre sereinement tous les trois. Mais Judith Balmain va transformer leur vie en enfer. Judith est policière et traque depuis quinze ans un certain Antoine Durieux-Jelosse, soupçonné d’avoir tué sa femme et ses trois enfants avant de disparaître. Et Judith est sûre d’avoir reconnu cet Antoine sous le masque de Philippe Novak. Petit à petit le trouble gagne Margaux. Que sait-elle finalement de cet homme avec qui elle vit qui n’a pas de parents, pas d’amis, un passé dont elle connait si peu. Sous les pressions conjuguées des habitants de la ville où ils sont installés et où la rumeur a vite fait de les accabler et celle de cette policière tenace, Margaux va peu à peu sombrer. Mais la volonté de protéger son fils sera sans doute la plus forte.
Clairement, l’auteur est habité ici par les fantasmes qui entoure la disparition de Xavier Dupont de Ligonnès. Il s’en donne à cœur joie en développant une hypothèse un poil capillotractée comportant une reconstruction faciale, une usurpation d’identité, d’invraisemblables points communs entre Antoine et Philippe. Et bizarrement, cela ne fonctionne pas si mal. On est, comme Margaux, d’abord incrédule devant cette policière qui débarque de nulle part. Puis troublé par les coïncidences, les trous dans l’histoire de Philippe.
D’autant qu’en parallèle, Julien Messemackers revient sur l’histoire entre Antoine et Marianne, l’épouse disparue avec les enfants et qui n’a jamais été retrouvée. Il explore ainsi toute la psychologie d’un homme manipulateur, menteur, hanté par des rêves de grandeur qui le conduisent à s’endetter et à mettre en péril sa famille.
Ainsi, on lit avec intérêt l’histoire de cette traque auquel Judith a beaucoup sacrifié. Même si on imagine assez vite vers quelle conclusion l’auteur va nous amener, on se demande par quel chemin il va y parvenir et cela suffit à nous faire tourner les pages de ce thriller.
Un bémol stylistique par contre en ce qui me concerne. J’ai été gênée tout au long de la lecture par les dialogues qui ne contiennent aucune négation (“je vais pas le lâcher” ; “vous pensez jamais...”). Alors certes, le langage parlé regorge de ces négations absentes, et moi-même je dois en abuser. Mais à l’écrit, cela dérange la fluidité de la lecture.
Margaux Novak, infirmière, mène une vie tranquille et heureuse avec son mari et son fils en baie de Somme. Mais, un jour une policière, Judith Balmain, convoque le mari de Margaux qu'elle soupçonne d'avoir commis un familicide quelques années auparavant. Qui est vraiment Philippe, le mari de Margaux ? Le connaît-elle vraiment ? C'est le début d'une descente en enfer pour Margaux qui s'interroge sur son mari et dont la collègue et les voisins vont tous progressivement lui tourner le dos. Elle va très rapidement se retrouver, seule contre tous avec ses doutes et ses angoisses.
J'ai beaucoup apprécié ce thriller psychologique pour son rythme effréné et sa construction narrative très astucieuse, qui alterne entre deux époques et donne une voix à plusieurs personnages. C'est un livre addictif dont le suspens et le mystère sont présents tout au long du récit. Le lecteur s'interroge sur la vraie identité du mari au même titre que Margaux. La psychologie des différents personnages est très fouillée. J'ai prisé l’entêtement et la pugnacité de la policière qui se démène après des années d'enquête sans succès.
Une famille heureuse dans un petit village vit une véritable descente aux enfers quand le père est soupçonné d’être un tueur qui avait disparu.
Une histoire qui rappelle la rubrique des faits divers les plus sordides mais c’est plutôt bien mené.
L’auteur a su me maintenir en haleine et me faire douter de la véritable identité du père avec un décor bien planté. Mais beaucoup de clichés et une narration qui ronronne. Encore un polar trop vite expédié qui laisse peu de temps aux situations pour prendre corps et aux personnages pour paraitre fait de chair avec un minimum de profondeur et non de jolis clichés qui s’empilent.
Margaux Novak, quarante-deux ans, est infirmière à Saint-Valery-sur-Somme. Elle est mariée à Philippe (cinquante-deux ans) et mère d’un petit Romain.
Jusque là, tout va bien …
Imaginez alors qu’une policière soupçonne votre « cher et tendre » d’avoir usurpé une identité après avoir assassiné – dans une autre vie – sa femme et ses trois enfants ! (un personnage qui ressemble étrangement à Xavier Dupont de Ligonnès …)
Le capitaine Judith Balmain, enquêtrice quinquagénaire à la SRPJ de Versailles, n’en démord pas. On a bien affaire au fameux Antoine Durieux-Jelosse qui aurait subi une reconstruction faciale !
Un thriller passionnant, dont la construction est parfaite : chaque chapitre donne la parole à Marianne (la femme d’Antoine, le familicide de la région parisienne) à Margaux (l’épouse de Philippe Novak, qui pourrait bien être le criminel en question) et à Judith (la policière qui s’acharne dans ses recherches depuis plus de quinze ans)
Le récit est tout à fait plausible, on piaffe donc d’impatience jusqu’aux dernières pages ! Rien au cours du roman ne laisse transparaitre la vérité, l’auteur souffle le chaud et le froid durant la totalité de l’intrigue. J’ai A-DO-RÉ !
(pour l’anecdote, l’auteur est le co-créateur de la série culte « dix pourcent »)
Margaux vit heureuse et paisible en baie de Somme, auprès de Philippe et de son fils Romain.
Jusqu'au jour où son mari est convoqué à la gendarmerie pour un problème de cambriolage réalisé avec une voiture identique à la sienne.
Il a beau être innocent, Judith Balmain, une policière de Versailles est persuadée que cet homme discret, ce mari aimant et cet employé sérieux est celui qu'elle traque depuis plus de quinze ans, un homme coupable de familicide.
Philippe est sûr de lui, mais peu à peu le doute distille son poison dans l'esprit de Margaux. Rapidement amis, voisins, relations, prennent parti contre le couple et la vie devient de plus en plus compliquée.
Le suspense est très bien dosé. Les chapitres alternent les voix de Margaux, Judith, mais aussi la vie de Marianne et de la famille décimée. Les entendre tour à tour fait monter l'angoisse et les questionnements vont crescendo.
Le roman semble librement inspiré de l'affaire Xavier Dupont de ligonnés. Mais sans doute aussi de différentes affaires criminelles pour la plupart non résolues dans lesquelles le mari et père disparaît ou se suicide après avoir supprimé toute sa famille. Ce thriller ne manque pas d'interpeller le lecteur par sa puissance, son analyse de la psychologie des différents personnages, par son rythme et par les interrogations et les doutes qu'il provoque en chacun de nous.
lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/12/07/le-poison-du-doute-julien-messemackers/
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