80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Saadi a écrit ce joyau de la poésie soufie au XIIIe siècle, quelque part en Perse. Comme tous les grands textes, il semble avoir été écrit hier pour répondre à nos interrogations d'aujourd'hui, à nos inquiétudes aussi. Les contes qu'on trouve dans le « Jardin des Roses » se retrouvent bien sûr aussi dans d'autres traditions et d'autres contrées, unis par un lien mystérieux et souterrain. Les histoires voyagent de peuple en peuple et ne connaissent pas de frontières. Elles n'appartiennent à personne et nul ne peut se les approprier. Et quand elles tombent dans l'oubli à un endroit, elles ressuscitent aussitôt à un autre, comme par magie. Une vie secrète les perpétue. Ces histoires viennent parfois du fond des âges. Sans doute de l'obscurité. Les auteurs en sont souvent anonymes ; on ne les connaît pas ou si peu, comme Homère. Une chose demeure : la parole a toujours trouvé obstinément, comme une rivière entêtée, un chemin sinueux, pour se faufiler d'une bouche vers une oreille.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année