Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le guerrier venète

Couverture du livre « Le guerrier venète » de F-P Nizery aux éditions Riveneuve
  • Date de parution :
  • Editeur : Riveneuve
  • EAN : 9782914214278
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le Guerrier vénète est une sorte de condensé d'une histoire de la peinture, une histoire de la beauté cachée du monde vue à travers un morceau de vie d'un peintre breton qui puise la matière abstraite de sa création dans les signes mystérieux gravés sur les mégalithes du Morbihan au temps... Voir plus

Le Guerrier vénète est une sorte de condensé d'une histoire de la peinture, une histoire de la beauté cachée du monde vue à travers un morceau de vie d'un peintre breton qui puise la matière abstraite de sa création dans les signes mystérieux gravés sur les mégalithes du Morbihan au temps d'avant l'Histoire. Immergé dans son monde, Yann n'est pas pour autant isolé dans sa bulle. La source de son art tient aussi bien du regard de l'Autre sur le chemin de Yann, c'est d'abord celui de sa femme Marie, à la fois fascinée par l'art de son mari et soucieuse de maintenir une distance sans laquelle son regard n'est plus Autre. L'Autre, c'est aussi Johan, l'ami belge, peintre de la ville et du fractionnement des âmes, à l'opposé de Yann, peintre des champs, de la pierre, et de la fusion corporelle et spirituelle. Et puis il y a Gaud, surgie d'un lointain passé sur le chemin de Yann, image de la séduction charnelle et de la tentation mondaine, qui ne réussira pas à détourner Yann du regard de Marie. Enfin, il y a Zacharie, le vieux curé atypique, conteur, sculpteur et pêcheur à ses heures, amoureux tout autant des secrets des mégalithes que des mystères de sa religion, celui dont la parole apaise les antagonismes et offre au regard de ses amis l'image de la réconciliation, ce tableau d'un peintre belge qu'il achète un jour dans une galerie de Vannes. " Ecrit " de la main gauche et de la main droite, il figure une sorte de face-à-face entre deux chevaux cabrés s'opposant l'un à l'autre et séparés par un mur qui semble infranchissable. Peu à peu, à mesure qu'on en prolonge la contemplation, le face-à-face, que le peintre a intitulé " En reflet " comme si le mur empêchait le regard sur l'Autre et ne laissait voir que l'image du regardant, s'efface et se transforme en un visage japonais, symbole de paix et d'unité retrouvée.

Donner votre avis