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Cet ouvrage est consacré aux traces de la mémoire du génocide au Rwanda dans la littérature africaine francophone.
Par son caractère symbolique, la littérature trouve les mots pour dire la radicalité du génocide malgré le caractère innommable de l'événement. A partir d'un corpus constitué de six récits publiés dans le cadre du projet de Festafrica - " Rwanda. Ecrire par devoir de mémoire " - l'auteur montre que le génocide des Tutsi est abordé par une médiation littéraire usant de l'intertexte de la Shoah. Celle-ci acquiert dans ces textes la fonction d'interprétant du massacre des Tutsi pour en faire un autre génocide.
Non pas que la Shoah explique l'itsembabwoko ou massacre des Tutsi, mais cette référence discursive permet de trouver les mots pour dire ce qui s'est passé au Rwanda en 1994. C'est ici que cette étude innove. Le génocide, tout en gardant son premier sens d'événement horrible et qui, pour la première fois, a désigné le massacre de Juifs d'Europe, est utilisé dorénavant comme une métaphore de la catastrophe absolue, un mot hyperbolique pouvant désigner tout autre massacre.
Et l'oeuvre littéraire vise moins à expliquer, illustrer par la voie de la fiction, un génocide, qu'à révéler, par les procédés spécifiques à la littérature, les aspects indicibles de cette tragédie qu'aucun autre discours ne saurait dire sans tomber dans le pathétique.
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