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A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Pierrot vit à Paris avec ses parents, ignorant tout des nazis. Devenu orphelin, il est envoyé chez sa tante, en Allemagne, dans une maison au sommet d'une montagne.Ce n'est pas une maison ordinaire. Le Berghof est la résidence d'Adolf Hitler. Pierrot va découvrir là un autre monde, fascinant et monstrueux.
Premier livre que lis de cet auteur et je dois dire que je suis assez déçue. Forcément ce livre arrive après les incroyablement bons Orphelins 88 & Max de la talentueuse Sarah Cohen-Scali, donc la barre été très haute !
J'ai trouvé les personnages peu développés et donc peu attachant (que ce soit le personnage principal ou les autre), et donc ce fut difficile de ressentir de la compassion à leurs égards. L'histoire en elle même ne pas transporter bien loin... la véracité historique était assez moyenne (la caricature du comportement d'Hitler dans l'intimité ou encore d'Eva Braun)... enfin bref ça s'est laissé lire mais sans plus, je ne lirai pas les autres livres de cet auteur.
Après, le Garçon en pyjama rayé et Mon père est parti à la guerre, John Boyne revient avec Le garçon au sommet de montagne. Une fois n'est pas coutume, le personnage principal de cette histoire est un petit garçon. Pierrot, petit garçon parisien voit successivement ses parents mourir, son père, ancien soldat de la Guerre 14-18 est le premier à partir. À la suite du décès de sa mère, Pierrot est recueilli par sa tante en Allemagne dans une maison en haut de la montagne. Cette maison est tristement célèbre puisqu'il s'agit du Berghof, la résidence secondaire d'Hitler.
John Boyne nous montre alors avec talent et justesse, à quel point l'esprit des jeunes enfants est si malléable et influençable. Pierrot va progressivement être subjugué par l'impressionnante figure d'Hitler. En lisant, l'histoire de Pierrot, j'ai repensé à Max, du roman du même nom de Sarah Cohen-Scali. Les deux histoires se ressemblent. À l'image de Max, Le garçon au sommet de la montagne, nous fait dresser les cheveux sur la tête, d'effroi et de colère. Certaines actions réalisées par Pierrot sont horribles, mais il est tout simplement innocent, trompé et dupé par toute une idéologie, l'idéologie Nazie. Le lecteur suit le point de vue de Pierrot. Pierrot entend des choses, mais la plupart du temps, il ne peut les comprendre : pourquoi doit-il changer de prénom ? Pourquoi les nazis désirent-ils créer des douches sans eau ? Nous, lecteurs, nous les comprenons. Ainsi ce roman peut aussi bien être lu par des jeunes adolescents que par des adultes. D'autant plus, que c'est une histoire qui se lit très rapidement. Néanmoins, je ne conseille pas cette histoire aux moins de 13 ans. Certains passages sont difficiles pour un jeune public.
Le garçon au Sommet de la Montagne est un roman percutant. C'est un roman sur l'Histoire, l'Histoire de notre pays, l'Histoire du monde. C'est un roman qui fait réfléchir, qui fait prendre conscience de certaines choses, ou bien qui renforce une prise de conscience qui a déjà eu lieu.
Le petit Pierrot est vraiment attachant, si bien qu'on lui pardonne presque tout.
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