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Le duc d'Etampes et la Bretagne : le métier de gouverneur de province à la Renaissance (1543-1565)

Couverture du livre « Le duc d'Etampes et la Bretagne : le métier de gouverneur de province à la Renaissance (1543-1565) » de Antoine Rivault aux éditions Pu De Rennes
Résumé:

Pendant près de vingt-deux ans (1543-1565), Jean de Bretagne, duc d'Etampes, est à la tête de la Bretagne en tant que gouverneur de la province. Héritier des comtes de Penthièvre, eux-mêmes issus des ducs de Bretagne, il devient un fidèle serviteur des Valois à qui il doit tous ses honneurs. Des... Voir plus

Pendant près de vingt-deux ans (1543-1565), Jean de Bretagne, duc d'Etampes, est à la tête de la Bretagne en tant que gouverneur de la province. Héritier des comtes de Penthièvre, eux-mêmes issus des ducs de Bretagne, il devient un fidèle serviteur des Valois à qui il doit tous ses honneurs. Des sources renouvelées, tant épistolaires qu'administratives, permettent désormais de mieux cerner les contours du métier de gouverneur, dans une province en voie d'intégration au royaume de France, soit entre le règne de François Ier et les premières guerres de Religion.
Au quotidien, le gouverneur de Bretagne doit assurer une grande diversité de missions : défense armée d'une imposante frontière maritime en contact permanent avec l'Espagne et les Flandres des Habsbourgs ou l'Angleterre des Tudors ; gestion des deniers royaux ; bon respect de la justice du souverain, etc. Avec l'émergence des troubles religieux, c'est aussi à la paix entre les confessions qu'il faut désormais veiller.
Surtout, à la lecture des sources, il est frappant de constater que le gouverneur de Bretagne apparaît très souvent aussi bien comme un relais que comme un intercesseur entre sa province et le roi de France. Trait d'union entre le centre et la périphérie, entre la cour et la province, cet acteur politique de premier ordre a longtemps été mal compris et mal jugé par l'historiographie. L'analyse renouvelée de ses réseaux, de son influence et de son large pouvoir provincial permet de réévaluer le rôle tout à fait particulier de ce type de serviteur du roi dans la France de la Renaissance.

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