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Le cheval blême ; journal d'un terroriste

Couverture du livre « Le cheval blême ; journal d'un terroriste » de Boris Savinkov aux éditions Libretto
  • Date de parution :
  • Editeur : Libretto
  • EAN : 9782369142249
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sous la forme d'un journal intime, Le Cheval blême rapporte la confession d'un chef révolutionnaire russe, un homme sans foi ni loi, qui prépare un attentat contre le gouverneur général de Moscou. Combat politique, interrogations mystiques, scrupules et doutes, mais aussi amour et sexe lient les... Voir plus

Sous la forme d'un journal intime, Le Cheval blême rapporte la confession d'un chef révolutionnaire russe, un homme sans foi ni loi, qui prépare un attentat contre le gouverneur général de Moscou. Combat politique, interrogations mystiques, scrupules et doutes, mais aussi amour et sexe lient les cinq membres du commando, dont un seul réchappera à la mort.
Publié en 1908, ce roman empreint d'un profond désarroi moral et largement autobiographique - Boris Savinkov fut le cerveau de l'assassinat du grand-duc Serge en 1905 -, interroge la justification éthique de l'acte terroriste sur fond de commandement biblique (« Tu ne tueras point »).
Dans la lignée de Dostoïevski, cette oeuvre à la fois cynique et saisissante est, aujourd'hui encore, d'une prodigieuse modernité.

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Avis (1)

  • Le terrorisme n’est pas mort hélas, et Boris Savinkov, en son temps, s’en était fait l’un des théoriciens passé à la pratique puisqu’il fut le cerveau de l’assassinat du grand-duc Serge en 1905. Son journal intime décrit minutieusement la préparation d’un acte terroriste dont il cherche la...
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    Le terrorisme n’est pas mort hélas, et Boris Savinkov, en son temps, s’en était fait l’un des théoriciens passé à la pratique puisqu’il fut le cerveau de l’assassinat du grand-duc Serge en 1905. Son journal intime décrit minutieusement la préparation d’un acte terroriste dont il cherche la justification en explorant les tréfonds de sa conscience à la manière du Raskolnikov de Dostoïevski. La finalité d’une cause justifie-t-elle les moyens? Que faire du deuxième commandement biblique “tu ne tueras point”? La nécessité d’un crime – éliminer un homme qui incarne le mal - peut-il faire de l’assassin un sauveur? Dans Le cheval blême, Savinkov écarte l’idée d’un attentat aveugle qui ferait des victimes innocentes, en particulier des enfants. On ne tue pas sans une certaine noblesse d’âme! Avec un peu d’imagination, on lui pardonnerait presque ses errements criminels. Et pour cause. Savinkov était aussi un personnage romantique qui fréquentait les artistes de Montparnasse et dont Winston Churchill lui-même a dit « qu’il a manifesté la sagesse d’un homme d’état, le talent d’un général d’armée, le courage d’un héros, l’endurance d’un martyr ». L’histoire ne dit pas combien de gins tonic Churchill avait ingurgités avant de faire cet éloge.

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