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Le capitaine et les reves

Couverture du livre « Le capitaine et les reves » de Larsson-B aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

Björn Larsson Le Capitaine et les rêves Quand un capitaine accoste dans un port, on sait qu'il va repartir. Mais son bref passage peut bouleverser la vie des personnes qu'il a rencontrées.
Lorsque Marcel débarque avec son charisme dévastateur, son charme irrésistible, certains destins basculent.... Voir plus

Björn Larsson Le Capitaine et les rêves Quand un capitaine accoste dans un port, on sait qu'il va repartir. Mais son bref passage peut bouleverser la vie des personnes qu'il a rencontrées.
Lorsque Marcel débarque avec son charisme dévastateur, son charme irrésistible, certains destins basculent. Rosa Moreno, la jeune serveuse qui végète dans un petit village ; Mme Le Grand, qui tient le fichier de tous les marins qu'elle a connus ; Peter Sympson, féru de pierres précieuses ; Jacob Nielsen, informaticien à la retraite qui surfe avec passion sur le web ; tous quatre partent quelque temps après, chacun de son côté, à sa recherche et se retrouvent dans un bar de Kinsale en Irlande, où Marcel finit par revenir. Il entraîne alors ces terriens invétérés et individualistes à bord d'un bateau à voile dont il leur confie la manoeuvre. Ils apprendront la solidarité, comprendront la vanité de certaines choses et la beauté de la vie.
Marcel pourra repartir : ses amis se seront trouvés, ils vivront enfin leurs rêves.

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Avis (1)

  • Un très beau livre qui commence comme ça…
    « Il y avait des jours, sur l’Atlantique, où l’horizon s’étendait à l’infini, où la mer et le ciel étaient du même bleu clair et profond. Ces jours-là, un soleil acéré éclairait des masses d’eau en fureur, le vent frangeait d’écume la crête des vagues,...
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    Un très beau livre qui commence comme ça…
    « Il y avait des jours, sur l’Atlantique, où l’horizon s’étendait à l’infini, où la mer et le ciel étaient du même bleu clair et profond. Ces jours-là, un soleil acéré éclairait des masses d’eau en fureur, le vent frangeait d’écume la crête des vagues, blanche comme de la craie, le bateau était balloté sur ces énormes montagnes aquatiques et la tempête soulevait à la surface de la mer une vapeur qui faisait briller des arcs-en-ciel fugitifs autour de la proue…Sundgren regarda le capitaine comme s’il le voyait pour la première fois. Il avait rencontré bien des hommes, au cours de sa longue existence de marin, mais il n’avait encore jamais vu quelqu’un paraître aussi insouciant que Marcel. Comment pouvait-il faire, bon sang ?
    Que possédait Marcel qui fit défaut aux autres, se demandait Sundgren en regardant ce dernier, debout en bras de chemise au bout de l’aile de la passerelle, pour être capable de faire accoster leur navire au plus fort d’une tempête sans donner le moindre signe d’inquiétude ou de nervosité ? »
    Il est attirant ce capitaine ! Un phare dans la grisaille, une bouée de sauvetage pour accidentés de la vie. A chaque escale son sourire réchauffe le cœur de ceux qui l’approchent, quatre en particulier, rencontrés dans quatre ports différents : Une orpheline de Gallice, une veuve inconsolable de Bretagne, un divorcé danois coupé de ses enfants et un solitaire (!) irlandais vendeur de pierres précieuses (!), espérant se réchauffer auprès de lui, décident de le retrouver lors de l’une de ses escales.
    Quel meilleur endroit que Kinsale, magnifique havre de paix, à quelques encablures du terrible Fastnet tant redouté des marins, pour retrouver ce capitaine qui n’a jamais peur, sur cette terre d’Irlande où les gens ont tant souffert et sont, parfois, si gais !
    Voilà un magnifique roman qui pose de grandes questions sur la vie («qui ressemble au sillage d’un navire. Un instant après notre passage, c’est comme si on n’avait jamais existé»), les rêves, les désirs, la mort, Dieu et l’espérance d’un au-delà. Pas très gai tout ça ! Mais le capitaine finira par nous livrer son secret et « après le dîner, (il) proposa que tous, passagers aussi bien que membres de l’équipage, aillent à Baltimore écouter de la musique, Frances Black devait chanter au Baltimore Pub.
    _ C’est la sœur de Mary Black, expliqua O’Brian. Mais je trouve que Frances chante mieux qu’elle».
    Personnellement je préfère Mary et si vous avez idée de lire ce « capitaine et les rêves » je vous conseille de le faire en musique (par exemple « A song for Ireland » ou « schooldays over »liens ci-dessous). Ensuite courrez visiter Kinsale ou Baltimore et faites le tour du Kerry, en bateau, à pied ou en vélo…si ça vous semble trop loin allez donc, sur les traces du capitaine, à Tréguier chercher la paix dans la cathédrale Saint Tugdual ou arpenter, en allant vers l’ouest, la côte de granit rose.
    Quant à moi, je vais garder longtemps (j’espère) en tête l’émotion de cette lecture et boire tout de suite une gorgée de whisky à la santé de Björn Larsson, de son capitaine et de ses lecteurs !

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