Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Soixante ans après la catastrophe du 8 août 1956, le nom du Bois du Cazier suscite toujours l'émotion. En ce jour ensoleillé de l'été, le feu faisait rage au fond du puits d'extraction, condamnant à une mort certaine les hommes prisonniers de la mine. Sur les 275 mineurs travaillant lors de cette pause, 262 périront asphyxiés par le monoxyde de carbone, dont une majorité d'italiens. C'est la plus grande catastrophe industrielle belge. Depuis l'ouverture au public en 2002 du site restauré, grâce à la Région wallonne et l'Union européenne, le Bois du Cazier oeuvre pour la préservation de la mémoire de la tragédie, la sauvegarde du patrimoine minier et la valorisation du passé industriel. L'accomplissement de ces missions l'ont conduit à l'inscription en 2012 sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco en tant que site minier majeur de Wallonie. Au travers de ses trois musées consacrés à la trilogie charbon-fer-verre, le visiteur découvre l'histoire du pays de Charleroi.
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