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De nos jours, l'Arabe n'est plus à l'image glorieuse de ses ancêtres. Il n'invente plus rien. Il ne crée plus grand-chose. Certes, la politique à parti unique et sans concession ne l'a pas aidé à avancer. Plus grave encore, devant l'impasse du despotisme des gouvernements et la montée envahissante des extrémistes religieux, l'homme de la rue arabe commence à perdre ses repères. Il ne sait plus exactement ce qu'il représente, d'où il vient, où il va et ce qu'il va devenir.
Un musulman est-il forcément arabe et, un Arabe est-il toujours musulman ? Peut-on être un bon musulman sans connaître ou comprendre la langue arabe, celle du Coran ?
On parle de plus en plus de l'islamiste et du terroriste mais de moins en moins du musulman ou de l'Arabe, avec un amalgame et une confusion accablante et fort regrettable, entre Arabe, musulman, islamiste, intégriste, extrémiste et terroriste.
Comment en est-on arrivé là ? L'Arabe (avec un grand A, marque de ses ancêtres) est-il devenu de plus en plus arabe (avec un petit a) ?
Après le réveil de l'homme de la rue depuis ces événements de la fin de l'année 2010, on peut espérer et croire que le plancher est atteint et que le petit «a» n'ira pas plus bas.
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