Rendez-vous le mercredi 16 octobre à 19h sur le site « Un endroit où aller »
A celui qui chaque jour marche le long d'une paisible rivière (ici l'Erdre nantaise), ne sied guère le ton trop sérieux du poète proférant des oracles.
Le discours qu'on se tient à soi-même en marchant est plutôt un " laïus " familier. Et si on se laisse aller à le scander en vers, on tempère d'ironie sa propension à l'envolée lyrique. Sinueux, il se nourrit de tout et de rien : un banal déménagement, quelques mots de Mallarmé qui donnent à méditer, un rituel dépôt de chrysanthèmes, un jour de Toussaint, sur la tombe d'un aïeul. On se souvient aussi ; on rend hommage à ses dieux lares.
Mais s'ils sont les dieux des ancêtres, ils sont également ceux de la ville et de ses carrefours. On parle donc de Nantes ; on en propose quelques vues ; on respire le parfum des magnolias de ses jardins. Et puis on s'en va vers la mer, qui jamais n'est très loin. On va enfin jusqu'en Chine se chercher de quoi faire un art poétique : Bo juyi, un poète des Tang, donne à l'auteur l'occasion de rêver d'une poésie qui ait assez de verve et d'élan lyrique pour espérer s'insinuer pour longtemps dans les coeurs.
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