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La vie n'est pas moderne

Couverture du livre « La vie n'est pas moderne » de Jonas Vigna Carafe aux éditions Sens Et Tonka
Résumé:

Dans cet essai en deux volets, dont voici le premier - accompagné de son post-scriptum -, nous procéderons à la critique dissolvante de deux présupposés centraux du marxisme ayant constitué un obstacle invincible à la formation de la notion de libération. Notre seul but est de faire réchapper... Voir plus

Dans cet essai en deux volets, dont voici le premier - accompagné de son post-scriptum -, nous procéderons à la critique dissolvante de deux présupposés centraux du marxisme ayant constitué un obstacle invincible à la formation de la notion de libération. Notre seul but est de faire réchapper cette dernière du naufrage auquel la condamne sa noce moderne avec l'atroce enfer pétrochimique que l'on dit, horribile dictu, notre civilisation.
Ces présupposés sont, primo, que le communisme trouve sa possibilité dans le capital ; deuxio que le sujet de la transformation sociale est un sujet de classe. L'inénarrable cloaque où nous nous trouvons leur inflige pourtant un cuisant démenti. S'il reste au vivant assez de ressource pour fonder un monde sur la ruine de ce système exterministe, il n'est pas trop tôt pour la déployer.
En matière de communisme, nous n'avons jamais été assez antimarxistes. Le marxisme aura été le dernier avatar du travaillisme. Il a réussi là où la science des patrons avait échoué : inoculer l'amour du travail à ceux-là mêmes qui y étaient condamnés. La plus plate vulgarité bourgeoise : "?davantage de turbin absoudrait censément du turbin", le marxisme la reprend sans vergogne à son compte, et réussit la prouesse de la faire passer pour science aux yeux mêmes des victimes, et de la rendre agréable : Science de l'Histoire !

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