Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La société du mystère

Couverture du livre « La société du mystère » de Dominique Fernandez aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246863137
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un narrateur contemporain déniche chez un antiquaire un livre rare du XVIe siècle : les Mémoires du peintre florentin Bronzino.
Les enfances de l'artiste auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie que lui prodigue ensuite ce casse-cou de Benvenuto Cellini, la manière dont Bronzino devient... Voir plus

Un narrateur contemporain déniche chez un antiquaire un livre rare du XVIe siècle : les Mémoires du peintre florentin Bronzino.
Les enfances de l'artiste auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie que lui prodigue ensuite ce casse-cou de Benvenuto Cellini, la manière dont Bronzino devient peintre officiel des Médicis tout en s'affranchissant habilement des contraintes : à travers la vie trépidante d'une génération de génies entravés, pourchassés, menacés de mort pour leurs pensées hérétiques ou leurs amours interdites, Dominique Fernandez peint à fresque une époque de violences où la férule des Médicis et les dogmes catholiques imposent aux créateurs un carcan qui les contraint à crypter, chiffrer, coder et contrefaire. Le lecteur est introduit dans cette « Société du mystère » qui contourne la censure et atteint au sublime par la transgression : l'envers de la Renaissance à Florence telle que le vernis officiel nous en a légué l'histoire.
Au confluent de deux grandes passions de Dominique Fernandez, l'Italie et la peinture, cette autobiographie fictive, véritable roman de cape, d'épée et de pinceau, se situe dans la lignée de Porporino ou les mystères de Naples (Grasset, 1974, prix Médicis), de Dans la main de l'ange (Grasset, 1982, prix Goncourt) et de La course à l'abîme (Grasset, 2003).

Donner votre avis

Avis (2)

  • Dominique FERNANDEZ nous emmène à nouveau en Italie sur les traces d'un peintre célèbre tout comme il l'avait fait dans l'excellent "Course à l'abîme" avec Le Caravage. Cette fois ce sont des mémoires imaginaires du Bronzino que nous propose Fernandez, toujours passionné et passionnant quand il...
    Voir plus

    Dominique FERNANDEZ nous emmène à nouveau en Italie sur les traces d'un peintre célèbre tout comme il l'avait fait dans l'excellent "Course à l'abîme" avec Le Caravage. Cette fois ce sont des mémoires imaginaires du Bronzino que nous propose Fernandez, toujours passionné et passionnant quand il s'agit de nous compter l'Italie des Medicis. Cet opus nous fait penser au travail de son collègue Jean Noël Schiffano de par la légèreté qui se même adroitement au sérieux de l'introspection dans la difficulté des artistes de l'époque à vivre leur sexualité sans risquer leur carrière et leur vie. Croiser Pontormo, Cellini et les Princes de Florence, voilà une lecture formidablement colorée.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Il y a dans ce roman le meilleur et le pire de Dominique Fernandez.
    On se délecte de son érudition, de la qualité de son écriture, de sa passion pour l’art. Fernandez excelle quand il entreprend de nous conter les joies et les déboires de ces peintres contraints par les hypocrisies de leur...
    Voir plus

    Il y a dans ce roman le meilleur et le pire de Dominique Fernandez.
    On se délecte de son érudition, de la qualité de son écriture, de sa passion pour l’art. Fernandez excelle quand il entreprend de nous conter les joies et les déboires de ces peintres contraints par les hypocrisies de leur époque. On le suit d’atelier en atelier. On s’interrompt souvent pour chercher ces tableaux lumineux pour lesquels il s’enflamme. On est littéralement transporté dans un autre temps.
    Malheureusement sa quête du beau est obnubilée par… la quéquette. Toutes les pensées, toutes les descriptions, toutes les considérations se tournent vers la queue – c’est ainsi qu’il nomme l’objet de son désir.
    On ne critique pas ici ses orientations sexuelles. Grand bien lui fasse. On en conteste le caractère répétitif. Il n’y a que ça qui intéresse ses personnages, il n’y a que ça qui l’intéresse. Cela en devient parfois ridicule.
    Pour garder toute objectivité, j’ai relu le roman en imaginant que la vulve ait remplacé la verge, que les jeunes femmes soient portées aux nues. L’effet eut été le même. Certes, étant plus intéressé par la gente féminine, mon attention aurait été plus grande mais l’impression de déjà vu serait restée.
    En fait, c’est comme si Fernandez utilisait la même recette à chacun de ses livres : une ville d’Italie pour décor (Venise, Rome, Florence, Naples), un peintre pour héros (Caravaggio, Bronzino) et une intrigue bâtie autour de l’impossibilité d’exprimer librement sa passion du sexe masculin.
    Il n’en reste pas moins que Fernandez se lit avec un immense plaisir. On lui pardonne volontiers son irrépressible goût de la chose.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.