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La physiognomonie est une vieille tentation qui remonte à l'Antiquité, et se transmet jusqu'aux XVIIIe et XIXe siècles avec Lavater et ses silhouettes morales, Gall et les bosses du crâne, Lombroso et le criminel-né.
Son projet est de déchiffrer les qualités morales et intellectuelles de l'individu à partir de la forme de son corps et de son visage, au-delà des seules informations qu'il donne de lui-même par sa parole ou ses actes. D'un point de vue politique, la physiognomonie n'est qu'un nom savant pour une théorie du délit de faciès, et ses résurgences ne peuvent qu'être combattues. Quel en est donc l'intérêt philosophique ? Cette pseudo-science est fausse d'illusions de scientificité, qui demandent une analyse ; elle se nourrit de vérités pratiques et esthétiques mal conçues, qui demandent à être dévoilées - tâche du philosophe, de l'historien des arts et du critique littéraire.
En réunissant ces diverses compétences, ce recueil se propose d'étudier selon des perspectives philosophique, esthétique et anthropologique les problèmes posés par la physiognomonie, au premier rang desquels se trouve la question du corps envisagé comme signe de l'âme.
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