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Le présent ouvrage interroge les contours sinueux des formes d'alvar aalto. Leur singularité s'expliquerait par le comportement de la matière. une matière qui semble porter encore des traces d'une vie à demi assoupie, dont devrait cependant ressortir le processus sous-jacent de mise en forme. L'étude explore si un tel processus est décelable non seulement dans la production d'aalto, mais également dans d'autres disciplines, très éloignées de l'architecture, maniant des matières bien plus légères : le mot et l'image. L'univers de l'écrivain Marcel Proust et celui du cinéaste serguei eisenstein retracent des affinités permettant de rapprocher les procédés des trois maîtres.
Chez Proust, ces affinités se situent tant au niveau de la « fabrication » de l'écriture que de la narration.
Ainsi albertine, le grand amour du narrateur dans la Recherche, se disperse-t-elle en trajectoires capricieuses et sinueuses qui présentent une ressemblance parfois étroite avec les ondulations de la matière chez aalto.
Quant à eisenstein, on retrouve la présence d'un mouvement organique permettant de lier les fragments épars, que ce soit à travers le montage de ses films ou ses écrits théoriques.
Ces lignes de recherche s'entrelacent en sept chapitres et autant de figures : la cristalline, la nébuleuse, la serpentine, l'enveloppante, la dissolue, la captive, la domestique. Liées aux dispositions spécifiques de la matière chez aalto, Proust et eisenstein, ces figures imprègnent l'ensemble du texte et le structurent.
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