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Chacun connaît la galerie des Glaces du château de Versailles, mais «jusqu'ici qui peut dire l'avoir vue» ? «Personne - rappelle Jacques Thuillier - et pour une bonne raison : elle était invisible». Commencée en 1678, la galerie avait été longuement méditée par Louis XIV et son ministre Colbert, par Jules Hardouin-Mansart, l'architecte, et par Charles Le Brun, le premier peintre du roi. Achevée en 1684, elle renfermait - outre son décor de marbre, de bronzes dorés et ses 357 miroirs - un véritable chef-d'oeuvre : sa voûte peinte, à la gloire de la France et de Louis XIV. Elle allait constituer le cadre privilégié des grandes fêtes de la Cour. Mais la galerie n'a pas seulement connu fastes et lumières : depuis le départ de la famille royale en 1789, elle survit au centre du palais, habitée par l'Histoire, respectée, visitée. Mais morte. Le chef-d'oeuvre de Le Brun avait en partie disparu, victime des outrages du temps et de restaurations abusives. Le faire revenir à sa splendeur était un défi... lancé en 2002, gagné en moins de cinq ans. Une restauration exemplaire vient de rendre à Versailles tout le souffle de son plus grand décor. Le miracle s'est produit.
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