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Un junky en voie de réhabilitation, une pétillante journaliste accro au tabac, au bourbon et aux hommes mariés, des enfants des rues prêts à tout pour une canette de coca : voilà la singulière escouade qui va affronter le monde violent et pervers des paris clandestins et macabres, où de jeunes garçons risquent leur vie sur les voies ferrées de la ligne Sarmiento-Buenos Aires pour simplement divertir les Puissants.
Déroulé de manière assez lente, sur le rythme de l'enquête journalistique qui lui sert de trame, ce polar argentin donne une vision de l'Argentine entre mafia et misère. La journaliste est un personnage fort, d'un caractère tenace et son reportage nous entraîne dans les bidonvilles d'une ville gangrénée par la corruption où administration, police et magistrats sont corrompus, à la solde de mafieux infiltrés dans la vie politique.
C'est lent, donc, mais le lecteur ne s'ennuie pas tant les personnages sont finement brossés, empathiques malgré leurs défauts et leurs faiblesses. Quelques scènes de sexe ponctuent le récit, comme indispensables à la personnalité hors-norme de Veronica Rosenthal, donnant une intensité particulière à sa relation avec le conducteur de train.
Il pourrait presque s'agir d'un roman d'ambiance, très noir, que d'un vrai policier et c'est en tout cas un bon moment de lecture ! Ça donne envie de retrouver la journaliste comme personnage récurrent d'une série.
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