La dermatite de contact dans le sud tunisien

• Date de parution : 26/10/2015
• Editeur : Editions Universitaires Europeennes
• EAN : 9783841675231
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : (-)
• Collection : (-)
• Genre : Lettres et linguistique
• Thème : Critiques et Essais de Lettres et linguistique
• Prix littéraire(s) : (-)

Dans notre étude, nous discutons l'apport de la batterie standard européenne dans la prise en charge des dermatites de contact. Notre étude est descriptive et rétrospective, portant sur l'ensemble des patients recrutés dans une consultation de dermato-allergologie pour suspicion d'eczéma... Voir plus

Dans notre étude, nous discutons l'apport de la batterie standard européenne dans la prise en charge des dermatites de contact. Notre étude est descriptive et rétrospective, portant sur l'ensemble des patients recrutés dans une consultation de dermato-allergologie pour suspicion d'eczéma allergique de contact et explorés par la batterie standard européenne durant la période allant du premier janvier 2008 au 31 décembre 2012. Nous avons pratiqué les tests à 776 patients dont l'âge variait entre 2 et 86 ans. Les patchs tests se sont révélés positifs dans 52,4% des cas. Les allergènes ayant le plus fort taux de positivité étaient le nickel (166 cas), le cobalt (102 cas) et les chromates (106 cas). Les lésions étaient localisées principalement aux mains (53,1%). La procédure de déclaration en maladie professionnelle était effectuée au profit de 67 salariés (16,5 %). À travers cette série tunisienne, nous constatons que les tests epicutanés à l'aide de la batterie standard constituent un des principaux moyens d'exploration allergologique. Le nickel était l'allergène prédominant. Les lésions d'eczéma chronique de la main demeurent une des meilleures indications de ces tests.